Etude perceptive de la prononciation du français au Canada : normes endogène et exogène pour différents groupes d'auditeurs

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24 mars 2023

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Marie-Hélène Côté et al., « Etude perceptive de la prononciation du français au Canada : normes endogène et exogène pour différents groupes d'auditeurs », Serveur académique Lausannois, ID : 10.17184/eac.7130


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Dans ce travail, nous nous intéressons à la question des normes de prononciation endogène et exogène au Canada francophone. Le français du Canada a été largement étudié, tant du point de vue des usages, que de la norme et des représentations et attitudes. Ces travaux, qui s’appuient notamment sur des études de perception, montrent qu’une norme de prononciation québécoise est bien établie dans l’imaginaire des locuteurs, mais que l’insécurité linguistique ressentie n’a pas pour autant disparu. Ces études restent toutefois limitées tant dans les combinaisons de variétés comparées que dans la diversité des auditeurs. En outre, la question de la norme est généralement abordée en demandant aux auditeurs d’évaluer si le français perçu est « correct ». Ce travail présente une étude de perception innovante sur ces différents aspects. Ainsi, 119 auditeurs francophones issus de Paris et de quatre régions du Canada (Ville de Québec, ouest du Québec, est du Québec, Ontario) ont évalué les productions d’une phrase lue, réalisée par six locuteurs issus de trois localités : Ville de Québec, souvent perçue comme la norme au Canada, Hearst, en Ontario, et Paris. Les questions tentaient notamment de préciser à quelle réalité renvoie la notion de français « standard », à deux niveaux différents. Pour les auditeurs canadiens, les résultats suggèrent la co-existence de deux standard, un exogène au niveau international et un endogène au niveau local. Les différents groupes d’auditeurs se distinguent cependant par les variétés qu’ils associent à chacun des standard. La norme internationale n’inclut que les variétés jugées « supérieures » à la sienne, soit Paris seulement pour les auditeurs de Québec et de l’ouest du Québec, détenteurs de la norme endogène, mais Paris et Québec pour les représentants de variétés plus éloignées (Ontario, est du Québec). La norme endogène, elle, correspond à Québec pour les tous les auditeurs québécois, mais inclut également Hearst pour les Ontariens. Le rôle respectif des dimensions diatopiques et diaphasiques dans l’interprétation de cette différence reste cependant à préciser.

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