2005
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Anne Dion-Tenenbaum, « Martin Guillaume Biennais : une carrière exceptionnelle », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10.3406/ahrf.2005.2765
Cet article retrace les principales étapes de la carrière de Martin Guillaume Biennais. Issu de la petite paysannerie normande, Biennais, reçu maître tabletier à Paris en 1788, s'installe rue Saint-Honoré. L'inventaire, dressé lors de la mort de son épouse en 1789, donne une première idée de son commerce. Homme entreprenant, il sait très habilement profiter de la suppression des corporations pour étendre ses activités à l'ébénisterie, puis sous le Consulat, à l'orfèvrerie. La faveur du Premier Consul puis Empereur, dont il devient l'orfèvre attitré, favorise son essor. Mais cette irrésistible ascension est sans suite : Biennais n'a pas de successeur, et vend fin 1821 son affaire à Cahier, qui fera faillite en 1830.