«Catastrophe naturelle» et déclin économique de Villemagne-l’Argentière (bassin de l’Orb, Hérault) depuis la fin du Moyen Âge

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2009

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Résumé En Fr

In a period where people are worried by nature, giving the present the depth of the past is a good thing. For some twenty years now, several disciplines participating in human and nature sciences have been shedding light on the sometimes radical transformations of landscapes. The example presented here could be the onset of a study to be deepened by geomorphologists. The reflexion is about the development of an abbatial village, Villemagne in Languedoc, and the roads which assured it economic health for a while. In the almost total absence of remains, the study of these roads, the main element of which was a stone bridge, will be made thanks to the testimonies supplied by texts and cadastral maps.

Villemagne-l’Argentière, village des montagnes du Nord-Biterrois, a connu vers le milieu du XIVe siècle un bouleversement dû au changement du cours de la Mare, rivière au régime turbulent, affluent de l’Orb, et qui vint s’installer définitivement sur le flanc Est de l’agglomération. Cet événement est identifié à partir d’une série de chartes du XVe siècle, rédigée en raison des conflits provoqués par l’exploitation du lit de la rivière ainsi rendu disponible aux cultures, entre la communauté villageoise et l’abbé seigneur du lieu. L’examen des compoix des XVIIe et XVIIIe siècles et des cadastres permet de localiser le paléochenal de la Mare et de situer l’emplacement du pont qui le franchissait, jalon d’un axe nord-sud qui unissait Haut et Bas-Languedoc. Cette catastrophe climatique en a provoqué l’abandon et a contribué au déclin de ce bourg abbatial qui, jusqu’au XIVe siècle, connut une certaine prospérité en raison des richesses minières avoisinantes et de ses foires.

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