Pourtour et quartiers périphériques : forts villageois et transformations tardives des villages en Basse-Auvergne (XIIIe-XVIe siècles). Sur les pas de Gabriel Fournier

Fiche du document

Date

2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.




Citer ce document

Emmanuel Grélois, « Pourtour et quartiers périphériques : forts villageois et transformations tardives des villages en Basse-Auvergne (XIIIe-XVIe siècles). Sur les pas de Gabriel Fournier », Archéologie du Midi Médiéval, ID : 10.3406/amime.2018.2182


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr Es

The monographs published by Gabriel Fournier on the fortified villages of Auvergne (2009-2016) allow a systematic study of topographical and social transformations in villages during the late Middle Ages, in particular from the standpoint of defensive structures and their peripheries. Whilst the majority of these walls date back to the Hundred Years War, others are older or more recent and the solutions used to defend the populations vary in accordance with the institutional, topographical or financial situations : walls, forts, construction of redoubts or fortified manors. For all that, there were still many partially or fully open villages, even after 1450. Several villages chosen as control subjects bring certain nuances to the vision of a village that is archetypal, unitary, grouped and nestled in its walls : in fact, many localities that were multipolar to begin with remain so and joining of walls is rare, with forts of smaller dimensions being more frequent. The outskirts of the villages indeed provide strong evidence : the homes are either destroyed or preserved, encompassed or not in walls, whilst, according to circumstance, the wall totally or partially includes them, but sometimes excludes regular plots of homes built in the 13th century, often incomplete, sometimes merely planned and never built.

Les monographies publiées par Gabriel Fournier sur les villages fortifiés d’Auvergne (2009-2016) permettent une étude systématique des transformations topographiques et sociales des villages à la fin du Moyen Âge, notamment sous l’angle de leurs structures défensives et de leur périphérie. Si la majorité des enceintes remonte à la guerre de Cent Ans, d’autres sont antérieures ou postérieures et les solutions adoptées pour mettre en défense les populations varient selon les situations institutionnelles, topographiques ou financières : enceintes, forts, aménagement de réduits ou de manoirs fortifiés. Pour autant, les villages ouverts en partie ou en totalité demeurent nombreux, même après 1450. Quelques villages choisis comme témoins viennent nuancer la vision d’un village archétypal, unitaire, groupé, blotti dans son enceinte : de fait, nombre de localités multipolaires à l’origine le restent et rares sont les enceintes de réunion, le fort, de moindres dimensions, étant plus fréquent. Les périphéries des villages en sont un indice probant : les habitats y sont soit détruits, soit conservés, englobés ou non dans une enceinte, tandis que selon les cas l’enceinte inclut en totalité ou en partie, mais parfois exclut les lotissements réguliers implantés au XIIIe siècle, souvent inachevés, parfois seulement dessinés et jamais réalisés.

Las monografías publicadas por Gabriel Fournier sobre los pueblos fortificados de Auvernia (2009-2016) permiten un estudio sistemático de las transformaciones topográficas y sociales de los pueblos de finales de la Edad Media, especialmente en lo que se refiere a sus estructuras defensivas y su periferia. Mientras que la mayoría de las murallas se remontan a la Guerra de los Cien Años, otras son anteriores o posteriores y las soluciones adoptadas para defender a las poblaciones varían según las situaciones institucionales, topográficas o financieras : murallas, fuertes, acondicionamiento de reductos o de casas solariegas fortificadas. Sin embargo, los pueblos «abiertos » (es decir, sin fortificar) en parte o en su totalidad son numerosos, incluso después de 1450. Unos pocos lugares elegidos como ejemplos matizan la visión tradicional de un pueblo arquetípico, unitario, agrupado, aglutinado tras sus murallas. De hecho, muchas de las localidades que en origen tenían varios focos de población los siguen teniendo y son raras las murallas que los engloban a todos, siendo más frecuente la existencia de un fuerte de dimensiones más reducidas. Las periferias de los pueblos lo demuestran : los hábitats en esos emplazamientos son destruidos o conservados, estén o no incluidos en un recinto amurallado, mientras que, según los casos, la muralla envuelve en su totalidad o sólo en parte las parcelaciones regulares implantadas en el siglo XIII, excluyéndolas en otras ocasiones. Dichas parcelaciones quedaron a menudo inacabadas, y a veces sólo fueron diseñadas pero nunca llevadas a cabo.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en