Une famille de manufacturiers en Haute-Normandie : les Pouchet (XVe-XIXe siècles)

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1962

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Pierre Dardel, « Une famille de manufacturiers en Haute-Normandie : les Pouchet (XVe-XIXe siècles) », Annales de Normandie, ID : 10.3406/annor.1962.4513


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Résumé Fr

Au XVIIIe siècle, les Pouchet s'élèvent rapidement dans l'échelle sociale grâce surtout à l'industrie des toiles peintes dont la fabrication redevient libre en 1759. Abraham Pouchet, l'un d'eux, eut dix-huit enfants dont onze fils. Six de ceux-ci se consacrent à l'impression, les uns sur toile, les autres sur tissu de laine. L'un de ses fils, Pierre, crée une manufacture d'indienne au-dessus de Bolbec, au Montpellier, mais paraît ne faire que du bleu-réserve. Il laisse à son décès (22 mai 1799) une situation pécuniaire considérable que son fils, Pierre-Jacques, va améliorer encore en joignant à la fabrication du bleu-réserve l'impression sur toile proprement dite. Alors qu'il recueille dans la succession de son père diverses fermes et terres écalées d'une contenance totale de 77 hectares environ, il possède lors de sa mort («S février 1830) 552 hectares de terres et fermes qui proviennent de ses économies et de ses bénéfices industriels, achats qui ne l'ont pas empêché de faire construire à Bolbec le château de Roncherolles et une salle de spectacle. Son fils, Jacques-Daniel, suivit son exemple. Les fonctions électives et les honneurs accompagnent la fortune pour Pierre-Jacques et Jacques-Daniel. Parmi les autres membres, très nombreux, de la famille Pouchet, cités par l'auteur, retenons ici deux noms, ceux de Louis-Ezéchias, qui fut partisan du traité de Vergennes de 1786, et de Félix-Archimède, son fls, contradicteur de Pasteur, lors de la grande controverse sur la « génération spontanée ».

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