The Chinese in Brunei: From Ceramics to Oil Rent

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2011

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Marie-Sybille de Vienne, « The Chinese in Brunei: From Ceramics to Oil Rent », Archipel, ID : 10.3406/arch.2011.4254


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Résumé En Fr

The Chinese in Brunei : From Ceramics to Oil Rent Boni (as Boni 渤 泥 ) is first mentioned in Chinese sources at the end of the 9th century AD. The oldest (1264) Muslim tomb of Brunei is that of a Chinese, Master Pu. During the 14th-16th centuries, the Muslim Chinese were numerous enough in Kota Batu to have their own mosque. The Spanish attack of 1578 did not reduce their presence : in addition to the China trade, they developed pepper culture and shipbuilding until the end of the 18th century. But due to the continuous decline of Brunei during the 19th century, the Chinese community could have disappeared if oil had not been found in Seria in 1929. The number of Chinese thus first increased up to represent 26% of the population in 1960, then decreased due to stricter immigration laws. It stabilised around 10.6% since 1991. Today, most of Brunei Chinese are permanent residents deprived of citizenship, with some notable exceptions.

Les Chinois de Brunei : de la céramique à la rente pétrolière Brunei (sous le toponyme Boni 渤 泥 ) est mentionné pour la première fois dans les sources chinoises à la fin du IXe siècle EC. La tombe musulmane la plus ancienne de Brunei (1264) est celle d’un Chinois, Maître Pu. Durant la période XIVe-XVIe siècles, les Chinois musulmans sont suffisamment nombreux à Kota Batu pour disposer de leur propre mosquée. L’attaque espagnole de 1578 ne réduit pas leur présence : outre le commerce avec la Chine, ils développent la culture du poivre et la construction navale jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Mais du fait du déclin continu de Brunei au cours du XIXe siècle, la communauté chinoise aurait pu disparaître sans la découverte de pétrole à Seria en 1929. La population chinoise s’accroît d’abord pour représenter 26 % de la population totale en 1960, puis diminue en raison de lois plus strictes concernant l’immigration. Elle est stable à environ 10,6 % depuis 1991. Aujourd’hui, la plupart des Chinois de Brunei bénéficient du statut de résident permanent dépourvu de citoyenneté, à quelques notables exceptions.

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