1989
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C. Pepe et al., « Les marqueurs biogéochimiques : application à l'archéologie », ArchéoSciences, revue d'Archéométrie, ID : 10.3406/arsci.1989.866
Ce travail a consisté à analyser certains marqueurs biogéochimiques pour l'étude de paléoenvironnements d'intérêt archéologique. Le choix des molécules étudiées par chromatographie en phase gazeuse (CPG) et en couplage chromatographie- spectrométrie de masse (CPG/SM) s'est porté sur des constituants lipidiques tels que les alcanes, les acides gras (saturés, insaturés, ramifiés) et les stérols en raison de leur stabilité chimique et de leur ubiquité dans le règne végétal et animal. Certains critères nous ont permis de préciser l'impact de la dégradation bactérienne sur la matière organique étudiée (Carbon Preference Index, acides ramifiés iso et ante iso). En caractérisant l'origine des apports en matière organique, il devient alors possible d'opérer des distinctions dans les fonctions des structures archéologiques mises à jour. Il s'avère que l'utilisation de ces traceurs organiques permet d'apporter une contribution efficace à la reconstitution des de vie en milieu urbain depuis l'époque gallo-romaine.