1998
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Danielle Santallier et al., « À propos de ce que l'on appelle les "roches vertes " en archéologie », ArchéoSciences, revue d'Archéométrie, ID : 10.3406/arsci.1998.961
L'emploi pas toujours très rigoureux du vocabulaire et de la nomenclature pétrographique par les archéologues peut conduire à une certaine confusion dans la détermination des matériaux utilisés par les Cette confusion peut avoir des conséquences sérieuses lorsque l'on passe à l'étape de la recherche des sites d'exploitation. Un exemple particulièrement typique est celui du terme de «Roche Verte» qui a été employé pour tant de matériaux différents - aussi bien par les géologues que par les archéologues d'ailleurs - qu'il est devenu extrêmement suspect. Notre propos est d'essayer de clarifier cette situation à partir de l'exemple de 9 objets provenant de la région du Jura (Bugey et Franche-Comté) et tous réputés jusqu'ici en «Roche Verte».