The Archaeology of Khmer Images

Résumé En Fr

In 1926, Finot wrote that the danger of a history based uniquely on epigraphic sources is that the absence of inscriptions is seen as a reflection of the absence of events during a historic period, as if the 'silence' of the stones corresponds to nothing taking place. Furthermore, the stones were made even more silent by the hitherto limited knowledge of the iconography, narratology and semiotics of the sculptural reliefs of Khmer temples in general. This paper is an attempt at breaking this 'silence'. The decoding of images can reveal the status of a culture just as artefacts do in conventional archaeology and, by bringing a new understanding of the development of iconography over time, can be used as a dating tool.

En 1926, Finot écrivait que le danger d'une histoire basée exclusivement sur des données épigraphiques était d'inciter à penser que toute absence d'inscriptions est le reflet d'une absence d'événements. Comme si le "silence" des pierres impliquait que rien ne s'était passé. Et de fait, jusqu'à ce jour, notre connaissance limitée de l'iconographie, de la narratologie et de la sémiotique des reliefs des temples khmers ne faisait qu'accuser le mutisme des pierres. Le présent article constitue une tentative pour briser ce mutisme : le décodage des images permet de comprendre l'état d'une culture aussi bien que les objets de l'archéologie traditionnelle et, en apportant des lueurs nouvelles sur le développement dans le temps de l'iconographie, il peut devenir un outil de datation.