Réflexions et propositions pour une nécessaire refondation des écoles vétérinaires françaises

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2013

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Jacques Brulhet, « Réflexions et propositions pour une nécessaire refondation des écoles vétérinaires françaises », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.3406/bavf.2013.9695


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Résumé En Fr

Reflections and proposals for a necessary reorganisation of french veterinary schools The number of veterinary surgeons practicing in France but trained abroad has been growing steadily over the past fifteen years. In 2011, this number exceeded the number of French-trained vets. Although veterinary sciences originated in this country, France has currently the lowest ratio in Europe of veterinary students to practicing veterinarians, compared to the total population. Like universities, veterinary schools have seen many changes recently, and several studies and reports have been commissioned over the past four years on the duration of veterinary training, the curriculum, and the importance of fostering exchanges and cooperation between the four existing schools, as well as with international institutions. The author suggests a reorganization of veterinary teaching and research, based on the creation of a Federation of Veterinary Schools, acting as sole reference point, whilst preserving partnerships and the specificities of the four schools. The author proposes the recruitment of 800 new students per year. As the four existing schools have limited capacities, he suggests creating a fifth school (or a fifth site) in Metz, with the help and support of the new Federation.

Depuis une quinzaine d’années, le nombre de vétérinaires exerçant en France mais formés à l’étranger ne cesse de croître. En 2011, il dépasse même celui des vétérinaires issus des Écoles françaises. Pourtant le pays d’origine des Sciences vétérinaires, la France a aujourd’hui le plus mauvais classement en Europe pour le nombre d’étudiants vétérinaires par rapport aux vétérinaires en exercice et à la population totale. Les universités et les quatre Écoles vétérinaires ont connu de nombreux changements, et plusieurs études et rapports ont été réalisés au cours des quatre dernières années sur la durée de la formation, l’évolution du cursus vétérinaire, et l’importance de la promotion des échanges et de la coopération entre les Écoles françaises, ainsi qu’avec les institutions internationales. L’auteur propose une refondation de la structure de l’enseignement et de la recherche vétérinaires par la création d’une Fédération des Écoles Vétérinaires, qui deviendrait ainsi un pôle de référence unique, mais qui préserverait les partenariats et les spécificités des quatre écoles. Il propose de recruter 800 nouveaux étudiants par an. La capacité d’accueil des quatre écoles étant limitée, il suggère la création d’une cinquième École (ou d’un cinquième site) à Metz, projet qui doit être porté par la nouvelle Fédération.

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