L'activité diplomatique du cardinal Gui de Boulogne en France au milieu du XIVe siècle

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1987

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Pierre Jugie, « L'activité diplomatique du cardinal Gui de Boulogne en France au milieu du XIVe siècle », Bibliothèque de l'École des chartes, ID : 10.3406/bec.1987.450447


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Pierre Jugie, L'activité diplomatique du cardinal Gui de Boulogne en France au milieu du XIVe siècle. — Bibliothèque de l'École des chartes, t. 145, 1987, p. 99-127. Le cardinal Gui de Boulogne, oncle du roi de France Jean II et cousin du roi de Navarre Charles le Mauvais, joua, au nom du pape ou en son nom propre, le rôle de principal arbitre lors des négociations diplomatiques et politiques entre la France, l'Angleterre, la Navarre et Avignon, entre 1352 et 1354 (traité de Mantes du 22 février 1354 entre Jean II et Charles de Navarre ; traité de Guines du 6 avril 1354 entre Jean II et Edouard III). L'examen minutieux des éléments disponibles (il faut corriger, à ce propos, la datation de deux lettres du cardinal éditées par Edouard Perroy) fait apparaître que le cardinal fut insensiblement circonvenu par son cousin de Navarre, par l'intermédiaire de son réseau étendu de partisans. Les concessions faites par le cardinal aux Anglais à Guines semblent ne pouvoir s'expliquer que par la volonté d'arriver à tout prix à une paix entre la France et l'Angleterre. L'hypothèse selon laquelle Gui de Boulogne aurait été un des acteurs principaux d'un vaste plan de démantèlement de la France au profit des Anglo-Navarrais (Raymond Gazelles) ne doit pas être retenue. Les grands perdants de ces événements furent le pape et le cardinal lui-même, dont la faveur auprès des Valois connut une éclipse certaine.

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