La sombra de la vida: la placenta en el mundo andino

Résumé Fr Es

L’article suivant propose une explication sociale au traitement qui est donné au placenta, une fois l’enfant né. Comme on peut le voir plus loin, mis à part tout ce qui touche au traitement préventif ou médicinal de la femme qui accouche, ou du nouveau-né, les rituels liés au placenta ont lieu pour des raisons psychosociales qui font de celui-ci l’expression (ou “l’ombre”) des aspects liminaires (“alter ego”) de la vie de l’enfant. L’équilibre biologique et social de la mère — et de la communauté — ayant été altéré par la grossesse et l’accouchement, il est nécessaire de conjurer les possibilités de désordre par la disparition rituelle (l’enterrement, le feu) du placenta.

El artículo que sigue ensaya una explicación social al tratamiento de la placenta, una vez nacido el infante. Como se verá a continuación, aparte de cualquier relación con el tratamiento preventivo o medicinal de la parturienta, o del recién nacido, los rituales de la placenta toman lugar en razón de consideraciones psicosociales que sitúan a dicho tejido como expresión (o “sombra”) de los aspectos liminares (“alter ego”) de la vida del niño. Habiendo sido alterado el equilibrio biológico y social de la madre —y de la comunidad— por el embarazo y el parto, es necesario conjurar las posibilidades de desorden a través de la desaparición ritual (entierro, fuego) de la placenta.