Sujet proactif et sujet actif : deux conceptions de la socialisation organisationnelle

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1999

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Brigitte Almudever et al., « Sujet proactif et sujet actif : deux conceptions de la socialisation organisationnelle », L'Orientation scolaire et professionnelle (documents), ID : 10.3406/binop.1999.1289


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Résumé En Fr

In this paper, two theoretical approaches of organizational socialization are compared : the proactivity model (Morrison, 1993) and the theory of active and plural socialization (Baubion-Broye & Hajjar, 1998). Although they both critic readaptive models of the work entry process, those two points of view defend appreciably different conceptions of subject and activity. Actually, the theory assuming that socialization is active because it is plural and prospective overcomes two limits. The first limit is related to a positivist definition of activity : the second one is related to an approach of organizational socialization focused on only the occupational sphere of activities. Research on a sample of lecturers and researchers entering their jobs, illustrates these two differences of point of view. It concerns the debate about the influence of mismatches between expectations and occupational reality on newcomers’ conduct at work. The results show that mismatches do not have a direct effect on information-seeking behaviors developed by newcomers in their work environment. However, significant relationships appear when the importance given by individuals to their personal and social spheres of activities is included in the analysis. These results strengthen the thesis of a plural socialization, operationalized through the model of a system of activities.

Dans cet article, les auteurs confrontent deux approches de la socialisation organisationnelle : celle dite de la «proactivité» (Morrison, 1993) et celle d’une socialisation active et plurielle des sujets (Baubion-Broye et Hajjar, 1998 ). Ils montrent que, en dépit de leur commune remise en cause des modèles adaptatifs de l’entrée au travail, ces deux perspectives font prévaloir des conceptions sensiblement différentes du sujet et de l'activité. En effet, le modèle d’une socialisation active, parce nue plurielle et prospective, exige de rompre avec une double limitation liée, d’une part à une définition positiviste de l’activité, d’autre part à une centration exclusive sur la sphère des activités professionnelles. La présentation d’une étude empirique, réalisée auprès d’une population d’enseignants-chercheurs récemment recrutés, permet d’illustrer les différences entre ces deux orientations autour du débat relatif à l'impact des décalages entre attentes et Réalités professionnelles sur les conduites d’insertion des nouvelles recrues. Les résultats montrent que les décalages perçus n’ont pas d’incidence directe sur les comportements de recherche d’information mis en œuvre par lés sujets pour s’insérer dans leur nouvel environnement ; en revanche, des relations significatives apparaissent dès lors que l’on prend en compte les niveaux de valorisation, par les sujets, de leurs sphères personnelle et sociale. Ces résultats confortent la thèse d’une socialisation plurielle, opérationnalisée par le modèle du système des activités.

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