Les nouveaux échelons de la gouvernance de la reproduction sociale [La garde des enfants à Toronto (Canada) et à Stockholm (Suède)]

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2006

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Rianne Mahon, « Les nouveaux échelons de la gouvernance de la reproduction sociale [La garde des enfants à Toronto (Canada) et à Stockholm (Suède)] », Revue des politiques sociales et familiales, ID : 10.3406/caf.2006.2200


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Résumé En Fr

Rescaling Social Reproduction : Childcare in Toronto/ Canada and Stockholm/ Sweden. Over the last 25 years, welfare states have come under increasing pressure to restructure but more is involved than rollbacks, in response to neo-liberal globalization. States are being pushed to assume new responsibilities for social reproduction. In particular, they are being asked to support non-parental childcare arrangements, not only for lone mothers but also for the majority of families. Not all states respond in the same way : the new social reproduction policies often take on the characteristics of the broader welfare regimes in which they are embedded. Yet the path dependency thesis can also be misleading. Under pressure to change, policy makers may grab onto new, path-altering ideas. In this paper, we focus on the interaction between national welfare regimes and sub-national sites – namely the two major urban nodes in Canada (Toronto) and Sweden (Stockholm) where changing gender relations began to disrupt postwar patterns of social reproduction earlier than in the rest of their respective countries. Both experimented with childcare programs that posed a challenge to the citizenship model embedded at the national scale. In Stockholm, the challenge contributed to a potentially significant policy shift at the national scale, whereas Toronto’s experiment, having failed to alter the national model, found its very viability imperiled.

Au cours des vingt-cinq dernières années, les partisans de la réforme des régimes de protection sociale ont exercé une pression croissante, qui ne peut être réduite à une limitation des programmes sociaux en réponse à la mondialisation néolibérale. Les États sont sommés d’assumer de nouvelles responsabilités dans le domaine de la reproduction sociale, en particulier de développer les modes de garde non parentaux pour les jeunes enfants, non seulement pour les mères isolées mais aussi pour la majorité des familles. Les États ne répondent pas tous de la même façon à ce nouvel enjeu. Les nouvelles politiques de la reproduction sociale reflètent souvent les caractéristiques des régimes de protection sociale dans lesquels ils s’inscrivent. Dans cet article, Rianne Mahon analyse l’interaction entre les régimes nationaux de protection sociale et les échelons infranationaux, et plus particulièrement les deux principaux centres urbains du Canada (Toronto) et de la Suède (Stockholm). Cette comparaison montre que l’évolution des rapports hommes-femmes avait déjà commencé à bouleverser la reproduction sociale durant l’après-guerre, bien avant que le phénomène ne s’étende au reste de leurs pays respectifs. Toronto et Stockholm ont mis en oeuvre des programmes expérimentaux d’accueil d’enfants d’âge préscolaire qui constituaient un défi au modèle de citoyenneté. À Stockholm, cette innovation a contribué à une évolution notable des politiques à l’échelle nationale, alors que l’expérience de Toronto, ayant échoué à modifier le modèle national, a vu sa propre viabilité mise en question.

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