1979
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Guy Mainet, « Mobilité résidentielle et dynamique urbaine à Douala », Les Cahiers d'Outre-Mer, ID : 10.3406/caoum.1979.2898
Dans les limites de la ville de Douala, l'auteur étudie la manière dont s'instaure une mobilité résidentielle, qui est à la fois géographique et sociale. Ce qui l'emporte, c'est ou bien le cloisonnement ethnique ou alors le regroupement. Souvent, la concentration s'opère sélectivement : au début, l'immigrant recherche ses frères «de race». Avec la croissance de la ville, un essaimage se produit vers les quartiers nouveaux de la périphérie. Il n'y a pas intégration, mais plutôt juxtaposition des divers groupes en mosaïque. Et quelle que soit la manière d'aborder la question — matériaux utilisés (carabottes ou «en dur») ; types de regroupement (autochtones ou allogènes) modes d'appropriation (pratiques coutumières, droit foncier, locations), organisation administrative (quartiers intégrés ou quartiers «clandestins» ou marginaux) — , on constate que la «création urbaine» est loin d'être achevée dans l'agglomération de Douala.