Les filles d'Aliénor d'Aquitaine : étude comparative

Fiche du document

Date

1986

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.


Sujets proches Fr

Fillettes Petites filles

Citer ce document

Edmond-René Labande, « Les filles d'Aliénor d'Aquitaine : étude comparative », Cahiers de Civilisation Médiévale, ID : 10.3406/ccmed.1986.2320


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Two daughters were born of the union between Eleanor, duchess of Aquitaine and her first husband, Louis VII, King of France. Eight children, of which five sons and three daughters, were born of her second union with Henry Plantegenet, King of England and Duke of Normandy. The présent paper is an attempt to compare the lives and destinies of the five princesses : Mary, Countess of Champagne ; Aelis, Countess of Blois ; Matilda, Duchess of Saxony ; Eleanor, Queen of Castille ; Joan, Queen of Sicily and future Countess of Toulouse. None of them lived as long as their mother, but it was the wife of Alphonso VIII who best recalled the old French queen, as much for her fecondity as her longevity. Mary of Champagne, like her mother, afforded protection to artists and poets. The tragic destiny of the youngest princess, however, evoques quite singularly the unsettled and often disconcerting life of Eleanor of Aquitaine.

De son premier mariage avec le roi de France, Louis VII, Aliénor, duchesse d'Aquitaine, eut deux filles. Du second, contracté avec Henry Plantegenêt, roi d'Angleterre et duc de Normandie, naquirent huit enfants, cinq garçons et trois filles. Dans cet article, j'essaie de comparer les destins de ces cinq princesses : Marie, comtesse de Champagne ; Aélis, comtesse de Blois ; Mathilde, duchesse de Saxe ; Aliénor, reine de Castille ; Jeanne, reine de Sicile, puis comtesse de Toulouse. Des cinq filles, aucune ne vécut aussi longtemps qu'Aliénor, mais c'est la femme d'Alphonse VIII qui rappelle le mieux la vieille reine de France, tant par sa fécondité que par sa longévité. Marie de France, quant à elle, à l'exemple de sa mère, protégea artistes et poètes. En revanche, nous pouvons affirmer que le destin tragique de la plus jeune évoque singulièrement la vie instable et souvent déconcertante d'Aliénor d'Aquitaine.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en