Étude palynologique du carottage de Pont d’Argens (Roquebrune-sur-Argens, Var) : histoire holocène de la végétation en Provence cristalline ; facteurs naturels et anthropiques

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2004

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Michel Dubar et al., « Étude palynologique du carottage de Pont d’Argens (Roquebrune-sur-Argens, Var) : histoire holocène de la végétation en Provence cristalline ; facteurs naturels et anthropiques », Ecologia Mediterranea, ID : 10.3406/ecmed.2004.1455


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Résumé En Fr

The palynological analysis of the upper 28 meters of the Holocene infill of the Argens Delta coinciding with the 8000-3000 BP period, has allowed a preliminary reconstruction of the history of the vegetation of Siliceous Provence. Originally there was a mixed deciduous oak and arborescent healther forest. The absence or near-absence of taxa which are nowadays very common such as the chesnut or the cork-oak is to be noted. The forest cover decreased progressively from 6500 BP in response to natural (climate, sealevel, soils, and internal factors of the forest ecosystem) or anthropic causes. A first threshold of decline around 6000 BP and later a drastic modification of the forest cover around 3000 BP, may be certainly interpretated as man-made.

L’analyse palynologique des 28 derniers mètres du remblaiement holocène du delta de l’Argens, correspondant à l ’ intervalle 8 000-3 000 BP, permet une première restitution de l’histoire de la forêt de la Provence cristalline. Cette histoire est marquée, à l’origine , par le développement d’une forêt de chênes caducifoliés et de bruyères arborescentes. L’absence ou quasi-absence de taxons aujourd’hui majeurs comme le châtaignier et le chêne-liège est remarquable. Cette forêt commence à décliner à partir de 6 500 BP, sous l’effet d’un début d’anthropisation ou de causes naturelles (climat, niveau de la mer, évolution des sols et facteurs internes à l’écosystème forestier ). Les modifications sont nettes vers 5 500 BP et deviennent plus radicales vers 3 000 BP avec une très large dominance des taxons héliophiles. Ces transformations sont incontestablement attribuables à l’intervention humaine.

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