Carafe ou bouteille ? Le rôle de la qualité de l’environnement dans la décision du consommateur

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2009

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Céline Nauges et al., « Carafe ou bouteille ? Le rôle de la qualité de l’environnement dans la décision du consommateur », Économie & prévision, ID : 10.3406/ecop.2009.7900


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The authors use an econometric study to measure the impact of environmental, socio-economic, and cultural factors on consumers’ decisions to drink tap water or not. Our approach features two novel aspects : (1) the use of household-consumption data combined with information on environmental quality – particularly the quality of raw water – in the households ’ localities of residence ; (2) the use of water-potabilization costs as an indicator of the “ poor quality ” of raw water. Estimating a Probit model on a sample of 4,623 households, we show that the “ poor quality ” of raw water is a substantial determinant of the decision to drink or avoid tap water. Our study also confirms the significant role of household characteristics and regional effects. Lastly, our results suggest no decisive impact of the form of water-service management (public/private) on consumer choice.

On propose dans cet article de mesurer, par une étude économétrique appropriée, l’impact des facteurs environnementaux, socioéconomiques et culturels sur la décision des ménages de boire (ou non) l’eau du robinet. L’originalité de notre approche réside d’une part, dans l’utilisation de données de consommation de ménages associées à des informations sur la qualité de l’environnement dans la commune de résidence de ces ménages, en particulier la qualité des eaux brutes, et d’autre part dans l’utilisation du coût de potabilisation de l'eau comme mesure de la “ mauvaise qualité ” des eaux brutes. L’estimation d’un modèle de type Probit sur un échantillon de 4 623 ménages montre que la “ mauvaise qualité ” des eaux brutes est un déterminant significatif de la décision de (ne pas ) boire l’eau du robinet. Le rôle significatif des caractéristiques des ménages et les effets régionaux sont également confirmés. Enfin, nos résultats ne mettent pas en évidence un impact significatif du mode de gestion du service de l’eau (public/privé) sur le choix des consommateurs.

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