1988
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Georges Liénard et al., « Capital, revenu et financement en exploitations d'élevage bovin allaitant spécialisées », Économie rurale, ID : 10.3406/ecoru.1988.3875
Le système bovin allaitant spécialisé exige autant de capital d'exploitation par unité de cheptel que la production laitière pour un revenu moindre et très fluctuant. La part du cheptel est prépondérante avec environ 60 % du total. Le rapport capital/revenu est supérieur à 10 en année moyenne. Les facteurs de variation du capital d'exploitation engagé ne sont pas la longueur du cycle de production mais le niveau d'intensification (nombre d'UGB par ha SFP), le degré de modernisation et sa date de réalisation. La part du revenu immobilisée est élevée, d'un tiers à la moitié d'après des bilans interannuels établis dans des élevages Charolais en développement. Compte tenu de la faible trésorerie restant disponible pour la famille, le recours à un endettement croissant est devenu inévitable. On peut s'interroger sur les possibilités de réussir une nouvelle extensification avec ces systèmes et dans les zones défavorisées, à moins d'un changement considérable pour alléger l'ensemble des charges de structure.