1994
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Virginie Madelin, « La rémunération des externalités positives », Économie rurale, ID : 10.3406/ecoru.1994.4648
La réforme de la Politique Agricole Commune, intervenue en mai 1992, a visé à mettre fin aux déséquilibres générés par des prix de soutien élevés sur les marchés agricoles. De plus, elle reconnaît explicitement le rôle de l'agriculture dans la gestion de l'environnement. L'analyse économique montre que les effets positifs (ou négatifs) de l'agriculture sur l'environnement ne sont en général pas rémunérés (ou tarifés) par le marché à leur juste valeur sociale, et ne sont donc pas produits à la hauteur de l'optimum social. A chacun des objectifs de régulation des marchés, d'équité sociale et de protection de l'environnement répond un type d'instrument. Les services environnementaux de l'agriculture doivent être rémunérés, directement par les utilisateurs lorsque c'est possible ou par des aides publiques, associées à des contreparties précises.