Des trajectoires marquées par la structure de l'entreprise

Fiche du document

Date

1988

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.

Résumé En Fr Es

Directions influenced by the structure of the enterprise - Whether the enterprise is capital intensive, high technology, work force or tertiary-function oriented, its choices are limited by its structure. In the range of possibilities, each category of enterprise has but a limited choice : two, or three directions were adopted as a matter of priority between 1975 and 1 980. After the second oil crisis, some firms followed the course they had chosen, but others have to find a new direction. Among capital intensive enterprises, small and medium-sized businesses fared better than the big ones, but all had to curb investment severely and find internatinal outlets. Among high technology enterprises, the big ones had excellent results, but small and medium-sized businesses sometimes seemed poorly prepared for international competition. The results for work force-oriented enterprises were satisfactory for those employing female workers. On the other hand, export enterprises did not get on with the situation as satisfactorily : small and medium-sized businesses came up against difficulties after the second oil crisis, the big ones had to lower their costs. They chose the transforming of their production tool, which led to reassess Taylor's principles, on which their organization was based. Last, enterprises with little skilled manpower had to alter their policy radically by massive layoffs.

Qu'elle soit « capitalistique », « de haute technologie », de « main-d'œuvre » ou « à fonctions tertiaires », l'entreprise est contrainte dans ses choix par sa structure. Parmi l'éventail des possibles, chaque catégorie d'entreprise n'a qu'un choix limité : deux, voire trois trajectoires sont adoptées en priorité entre 1975 et 1980. Après le second choc pétrolier, certaines entreprises poursuivent dans la voie engagée, mais d'autres sont contraintes d'opérer une réorientation. Parmi les entreprises « capitalistiques », les PME réussissent mieux que les grandes, mais toutes doivent freiner très nettement l'investissement et rechercher des débouchés internationaux. Parmi les entreprises « de haute technologie », les grandes obtiennent d'excellents résultats, mais les PME paraissent parfois mal préparées à la compétition internationale. Les résultats des entreprises « de main-d'œuvre » sont généralement bons pour celles qui se caractérisent par une main-d'œuvre majoritairement féminine. En revanche, les entreprises « de main-d'œuvre » les plus tournées vers l'exportation s'en tirent beaucoup moins bien : les PME éprouvent des difficultés après le second choc pétrolier, les grandes doivent rechercher un abaissement de leurs coûts. La voie qu'elles retiennent est celle de la transformation de l'outil de production qui conduit à remettre en cause les principes tayloriens sur lesquels reposait leur organisation. Enfin, les entreprises « de main-d'œuvre peu qualifiée » doivent changer radicalement de politique en licenciant massivement.

Trayectorias marcadas por la estructura de la empresa - Que sea capitalista, de alta tecnologia, de mano de obra o de función terciaria, la empresa se halla forzada en lo que a sus opciones se refiere, por su estructura misma. Dentro de la gama de orientaciones posibles, cada categoría de empresas solo tiene opciones limitadas, dos, incluso tres trayectorias se adoptan prioritariamente entre 1 975 y 1 980. Luego del segundo choque petrolero algunas empresas continúan en la orientación escogida pero para otras se necesita una reorientación. Entre las empresas capitalistas, las PYME tienen resultados mes satisfactorios que las grandes empresas pero todas deben frenar considerablemente la inversion y buscar mercados internacionales. Entre las empresas de alta tecnologia, las grandes obtienen excelentes resultados pero las PYME parecen estar, a veces, mal preparadas para la competición internacional. Los resultados de las empresas de mano de obra son buenos para las que emplean una mano de obra femenina. En cambio, a las empresas exportadoras no les va tan bien: las PYME se ven confrontadas a algunas dificultades luego del segundo choque petrolero, las grandes deben buscar una disminución de sus costos . La solución que adoptan es la de la transformación del instrumento de producción que conduce a poner en tela de juicio los principios taylorianos sobre los que se fundamentaba su organización. Por ultimo, las empresas de mano de obra poco calificada deben cambiar radicalmente de politica, despidiendo en forma masiva.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en