L'évolution récente des petites et moyennes villes de Haute-Normandie

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1977

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Jean Kamal, « L'évolution récente des petites et moyennes villes de Haute-Normandie », Études Normandes, ID : 10.3406/etnor.1977.2934


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La parution des résultats du recensement général de population de 1975 permet de faire le point sur les petites et moyennes villes de Haute-Normandie et de mesurer, sur deux décennies, leur évolution. Celle-ci est d'abord examinée dans son cadre régional, avec référence constante aux deux grandes agglomérations de Rouen et du Havre. La dernière phase intercensitaire (1968-1975), à l'exemple des autres régions françaises, se caractérise par un fléchissement de la croissance démographique urbaine dû à l'affaiblissement des soldes migratoires. Cependant, les communes rurales proches des villes enregistrent des gains de population relativement importants. Une part de l'expansion urbaine semble donc se diffuser en auréole sur des zones encore classées comme rurales (la «rurbanisation» ). Les tendances et rythmes généraux sont la résultante de comportements locaux très variés. Une typologie des évolutions démographiques de 1954 à 1975 a été établie. Sauf cas d'espèce et indépendamment de Rouen et du Havre, les villes à forte et moyenne croissance se localisent en Basse-Seine et à relative proximité de la Région parisienne. Les organismes en stagnation ou à progression lente occupent une position «périphérique» : littoral, marges occidentale, septentrionale de la région, séparés des grands foyers d'activité par des cantons ruraux en voie de dépeuplement. Un tableau des structures urbaines en 1975 est ensuite dressé de façon à définir un certain nombre de catégories de villes. Le but est d'aboutir à une typologie combinant faits de structure et données d'évolution. Schématiquement, se distinguent : — les villes à structure peu différenciée, en stagnation ; — les petites villes de services des zones rurales qui se sont dans l'ensemble maintenues, bénéficiant d'une concentration d'équipements autrefois répartis entre bourgs et campagnes, mais dont l'avenir apparaît incertain ; — les petites et moyennes villes industrielles, pour la plupart situées en Basse-Seine, parfois en difficulté, mais dans la majorité des cas, dynamiques ; cependant, la multiplication des emplois, par décentralisation de la Région parisienne, s'est souvent accompagnée d'une déqualification du travail. — les villes moyennes tertiaires dont l'expansion résulte - parallèlement à des implantations industrielles - des effets multiplicateurs de leur rôle administratif et commercial. Toutefois, leur dynamisme a pour contrepartie leur intégration à un réseau global à niveau de décision national. Croissance et concentration urbaines sont plus que jamais -sous des formes parfois nouvelles - facteurs essentiels de l'organisation de l'espace.

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