Les foraminifères planctoniques de la série campanienne continue d'Hendaye -Baie de Loya (Pyrénées-Atlantiques, France)

Résumé En Fr

The planktonic Foraminifera from the continuous Campanian series of Hendaye -Bay of Loya (Atlantic-Pyrenees, France). A more detailed sampling of the reference Campanian series cropping out, to the N. of Hendaye, in the Bay of Loya (Atlantic-Pyrenees) provides numerous planktonic Foraminifera (Globotruncanidae and Heterohelicidae) used as indicators of zones. According to the first appearance of their index-markers and their assemblages, Eggeri and Elevata (Lower Campanian), Ventricosa (Mid. Campanian), Calcarata and Aegyptiaca (base of Upper Campanian) zones are evi¬ denced within an obviously continuous succession up to this last zone. This continuity is also proved by the evolution of a biométrie index and the succession of numeric ages obtained by the grade-data¬ tion method applied to the Rosita/ Contusotruncana gr. fornicata-patelliformis lineage (Globotruncanidae). Arguments herein develo¬ ped in this short paper are not consistent with the hypothesis of a main tectonic duplication recently proposed by means of palaeoma-gnetism and Nannofossils.

Un rééchantillonnage plus serré de la série campanienne de référence affleurant, au Nord d'Hendaye, dans la Baie de Loya (Pyrénées-Atlantiques) fournit de nombreux foraminifères planctoniques (Globotruncanidés et Hétérohélicidés) marqueurs de zones. Fondées sur l'apparition de leurs espèces-indices et/ou leurs associations, sont successivement reconnues les zones à Eggeri et Elevata (Campanien inférieur), Ventricosa (Campanien moyen), Calcarata et Aegyptiaca (base du Campanien supérieur) au sein d'une série manifestement continue jusqu'à cette dernière zone. Cette continuité est également prouvée par la succession des indices biométriques et des âges numériques obtenus par grade-datation sur la lignée de Rosita ! Contusotruncana gr. fornicata-patelliformis (Globotruncanidés). Les arguments ici développés dans cette note brève ne permettent pas de vérifier l'hypothèse d'un redoublement tectonique majeur récemment avancée grâce au paléomagnétisme et aux nannofossiles.