Élie Azagury à la confluence des modèles de l’architecture moderne

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2009

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Marine Broux, « Élie Azagury à la confluence des modèles de l’architecture moderne », Histoire de l'art, ID : 10.3406/hista.2009.3274


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Résumé En Fr

Élie Azagury’s Work : the Confluence of Modem Architecture Models. The architecture which develops in the 50’s and 60’s in Morocco takes place between the International Style’s architecture stakes. This hybrid creation is due to the interaction between European en American models, spread by the modern architecture’s revues or by the CIAM, and the Mediterranean vernacular architecture’s forms. In the beginnings of his work, Elie Azagury (1918-2009) experiments in Casablanca the forms from Scandinavian and Californian architecture, corresponding to the local climatic needs and to the post-war citizen’s modern life. In the 60’s, a new language enriches the Moroccan modern creation which then turns towards the Magrebin vernacular architecture. Contributing to enrich the ambitions of the GAMMA (groupe des architectes modernes marocains) collaborating with Jean-François Zevaco or Michel Ecochard and ATBAT-Afrique, Azagury suggests alternative forms and structures, integrating to the most modern forms the traditional living dispositions. In this way, his work takes part of building a Mediterranean identity for the modern architecture, like Roland Simounet’s work in Algeria or like the Atelier de Montrouge in south of France, following Le Corbusier’s post-war experiments.

L’architecture qui s’épanouit dans les années cinquante-soixante au Maroc se trouve au cœur des enjeux de l’architecture moderne du Mouvement International. Son caractère hybride est le fruit de l’interaction entre les modèles européens ou américains, diffusés par les revues d’architecture moderne ou par les CLAM, et les formes de l’architecture vernaculaire méditerranéenne. Dans ses débuts, Élie Azagury (1918-2009) expérimente à Casablanca les formes empruntées à l’architecture Scandinave et californienne, qui répondent aux exigences climatiques locales et à celles de la « vie moderne » des citoyens d’après-guerre. Dès les années 1960, un nouveau registre vient alimenter la création marocaine qui se tourne alors vers l’architecture vernaculaire maghrébine. Contribuant à alimenter les ambitions du Groupe des Architectes Modernes Marocains aux côtés de Jean-François Zévaco ou Michel Ecochard et de l’Atbat-Afrique, Azagury propose des alternatives formelles et structurelles intégrant aux formes les plus modernes des dispositifs empruntés à l’habitat traditionnel. Son œuvre participe en ce sens à la construction d’une identité méditerranéenne de la création moderne, faisant écho aux propositions de Roland Simounet en Algérie ou de l’Atelier de Montrouge dans le Sud de la France, dans le sillon des expériences corbuséennes de l’après-guerre.

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