Thérapie psychanalytique et thérapie mythique (Première partie : Le travail de l’efficacité)

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1994

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Jacquy Chemouni, « Thérapie psychanalytique et thérapie mythique (Première partie : Le travail de l’efficacité) », Kentron (documents), ID : 10.3406/kent.1994.1505


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Résumé En Fr

A study concerning the relations (not a dialogue !) between Claude Lévi-Strauss and psychoanalysis . The first part of this paper (which concentrates upon the analogies that L.-S. establishes between shamanic treatment and psychoanalytical treatment.) is about the efficiency of a praxis (symbolical efficiency, not therapeutic efficiency) . -The second (forthcoming) part will be about more general critical remarks by L.-S. -In this first part (I. Efficiency work), the author observes that L.-S.’ knowledge concerning psychoanalytical treatment derives from Breuer and Freud Studien über Hysterie seconded by M.A Sechehaye La réalisation symbolique. Accordingly, there is a confusion between psychoanalytical treatment and cathartic method, and the confusion extends to the “nouvelle méthode de psychothérapie appliquée à un cas de schizophrénie” (the above mentioned subtitle of M.A. Sechehaye’s book clearly points to the therapeutical specification of this new method) . L.-S. neglects transference (and counter-transference) and psychoanalytical training, and, consequently, therapeutic efficiency . Therefore L.-S. insists on “personal myth”. But he who identifies mythical language and psychoanalysis, confuses what L.-S. calls tinkering (fr. “bricolage”) with scientific generalizations .

L’auteur étudie les rapports (qui ne sont pas dialogue) entre Lévi-Strauss et la psychanalyse . La première partie de l’article (centrée sur les rapports qui existent, selon L.-S., entre la cure shamanique et la cure psychanalytique) concerne l’efficacité (symbolique et non thérapeutique) d’une pratique . -La seconde partie (qui sera publiée dans la prochaine livraison) concerne les critiques d’ensemble que porte L.-S. sur la psychanalyse . -Dans cette première partie (I . Le travail de l’efficacité), l’auteur remarque que la connaissance qu’a L.-S. de la cure psychanalytique est essentiellement fondée sur les Etudes sur l’hystérie de Freud et Breuer, que vient, toujours pour L.-S., confirmer l’ouvrage de M.ASechehaye, La réalisation symbolique. Ainsi L.-S. confond-il cure psychanalytique et méthode cathartique et y assimile-t-il à peu près la “nouvelle méthode de psychothérapie appliquée à un cas de schizophrénie” (sous-titre de l’ouvrage de M. A. Sechehaye, qui montre bien que cette nouvelle méthode ne concerne qu’un certain type de malade). L.-S. néglige l’importance du transfert et du contre transfert et donc de la formation du psychanalyste, ainsi que l’efficacité thérapeutique, ce qui lui fait valoriser le “mythe personnel”. Mais poser le discours mythique comme identique à la psychanalyse, c’est confondre le bricolage avec les généralisations scientifiques .

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