Le prostatès dans le monde grec du IVe siècle av. J.-C. : garant de la paix ou chef de guerre ?

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2008

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Christian Bouchet, « Le prostatès dans le monde grec du IVe siècle av. J.-C. : garant de la paix ou chef de guerre ? », Ktèma (documents), ID : 10.3406/ktema.2008.1114


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Résumé En Fr

This paper deals with the place and the function of the prostates (somebody or some State), in IVth BC Greek interstate affairs. In this area, the prostates is what he is in domestic affairs : someone who stands at the front in order to protect ; in this way, prostatai of peace or harmony appeared in Greece. Nevertheless, it seems that the prostates is also a true leader for war or hegemony, rather than a defender of Greek prosperity or peace. Indeed, many passages, found among historians, orators and philosophers, show that the substantive prostates and the verb prostenai mean, for the former, the chief, for the later, to exert a supremacy. Notably, I shall observe that the idea of superiority or supremacy, which sometimes borders on imperialism, may be associated with the ideas of arche and hegemony.

La présente étude porte sur la place et le rôle tenus par le prostatès (individu ou cité-Etat) dans les relations internationales grecques au IVe siècle av. J.-C. Le prostatès est dans ce domaine ce qu’il est dans les affaires privées, à savoir «celui qui se place devant pour protéger» , et c’est ainsi que nous voyons se définir des prostatai de la paix ou de la concorde en Grèce. Cependant, il apparaît que le prostatès est aussi un véritable chef militaire ou hégémonique, parfois plus proche du «dirigeant» que du responsable de la prospérité ou de la paix en Grèce. Un certain nombre de passages, empruntés aux historiens, orateurs et philosophes, montre en effet que le substantif prostatès et le verbe prostênai signifient, l’un, le chef, l’autre, exercer une suprématie. Surtout, j’observerai que cette idée de supériorité ou de suprématie, confinant parfois à celle de l’impérialisme, peut se trouver associée à celles de l’archè et de l’hégémonie.

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