Βία chez Aristote

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2018

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Edmond Lévy, « Βία chez Aristote », Ktèma (documents), ID : 10.3406/ktema.2018.1543


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Résumé En Fr

In Aristotle’s ethical and political works, violence is either suffered or wielded. From the point of view of the victim and contrary to persuasion, violence is painful and reluctantly endured (ἄκων, ἀναγκάζεσθαι) ; it seems as condemnable as deceit (ἀπάτη) and opposed to nature, even if good violence may serve virtue. From the point of view of the wielder, violence implies that one is stronger than the other and can exercise it (ἀρετή) ; however, it is better to govern with the help of persuasion.

Dans les ouvrages éthiques et politiques d’Aristote, la violence est subie ou exercée. Considérée du point de vue de la victime et opposée à la persuasion, elle est pénible, subie malgré soi (ἄκων, ἀναγκάζεσθαι), aussi condamnable que la tromperie (ἀπάτη) et contre nature, encore qu’il puisse y avoir une bonne violence au service de la vertu. Considérée du point de vue de celui qui l’exerce, elle suppose qu’on est le plus fort, ce qui donne la capacité de l’exercer (ἀρετή), mais il est préférable de gouverner par la persuasion.

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