2018
Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Edmond Lévy, « Βία chez Aristote », Ktèma (documents), ID : 10.3406/ktema.2018.1543
Dans les ouvrages éthiques et politiques d’Aristote, la violence est subie ou exercée. Considérée du point de vue de la victime et opposée à la persuasion, elle est pénible, subie malgré soi (ἄκων, ἀναγκάζεσθαι), aussi condamnable que la tromperie (ἀπάτη) et contre nature, encore qu’il puisse y avoir une bonne violence au service de la vertu. Considérée du point de vue de celui qui l’exerce, elle suppose qu’on est le plus fort, ce qui donne la capacité de l’exercer (ἀρετή), mais il est préférable de gouverner par la persuasion.