Les tribulations des écuries du Roi, Versailles au XXe siècle

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2003

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Fabien Oppermann, « Les tribulations des écuries du Roi, Versailles au XXe siècle », Livraisons d'histoire de l'architecture, ID : 10.3406/lha.2003.950


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Résumé De En Fr

Ursprünglich konzipiert als Bestandteil des koniglichen Besitzes unterliegt der Marstall in Versailles in der neueren Zeit zahlreichen dauernd wechselnden Nutzungen, die die Wertsteigerung sowie die Integration in die Politik des Schlossmuseums verhindern. Schon im XIX. Jahrhundert entsprechen dièse vielfältigen Nutzungen weder dem architektonischen Charakter der Bauten noch deren ursprünglichem Zweck als Pferdeställe und verhindern die nötigen Pflege- und Erhaltungsarbeiten. Die Großen Pferdeställe wurden bis 1946 der Armee überlassen, zwischen 1946 und 1957 dem Ministerium für den öffentlichen Dienst zugewiesen und ab 1957 verschiedenen kulturellen Institutionen unter staatlicher oder lokaler Verwaltung überlassen. Währenddessen bewohnte die Armee weiterhin noch einen Teil der Großen und Kleinen Pferdeställe bis 1968, als dort eine Schule für Architektur gegründet wurde. Erst viel spater kann das Museum dank der Entschlossenheit des Kurators Gerald Van der Kemp große Teile wiedergewinnen, bestimmt für die Reserväte und die Verwaltung, aber auch für die Ausstellung der Sammlungen : So erinnern nun das Kutschenmuseum und die seit 2003 ansässige Académie équestre von Bartabas die Großen Ställe einigerma£en an ihren ursprünglichen Zweck und verschaffen dem Museum einen unentbehrlichen Anbau.

Concieved to be a part of the royal estate, the king's stables at Versailles have had endured during the contemporary period numerous vicissitudes which prevent them to be emphasized and to have their place inside the museum's program. The numerous attributions they received since the 19th century didn't correspond to their primordial architectural character or to their original equestrian destination and didn't allow any maintenance and any work to be done. The Great Stables were given to the use of the army until 1946, when the ministry in charge of the Public Office took place until 1957. Since 1957 many cultural institutions. But the army stayed inside the Great and the Small Stables; the latter being freed in 1968 when a school of architecture was created. Thank to the determination of the curator Gerald Van der Kemp, the museum recovered only later some vast spaces in order to fit out reserves and services, but also exhibition rooms, such as the Coaches' Museum; With the equestrian academy of Bartabas, this museum give back to the stables a glimpse of their original equestrian activities, while being now an essential part of the museum of Versailles.

Conçues comme partie intégrante du domaine royal, les écuries du roi à Versailles souffrent durant la période contemporaine de nombreuses vicissitudes qui empêchent à la fois leur mise en valeur et leur intégration dans le programme muséographique du château. Les multiples affectations qu'elles reçoivent dès le XIXe siècle ne correspondent en rien à leur caractère architectural originel ni à la destination équestre primitive et ne permettent pas l'entretien et les travaux qu'elles requièrent. Les Grandes écuries restent affectées à l'armée jusque 1946 puis, entre 1946 et 1957, au ministère chargé de la Fonction publique. À partir de 1957, elles le sont à diverses institutions dépendant du ministère chargé des Arts et lettres puis des Affaires culturelles, telle la bibliothèque départementale de prêt ; l'armée continue pourtant d'occuper une partie des Grandes et des Petites écuries, ces dernières n'étant libérées qu'en 1968, avec la création d'une école d'architecture. Ce n'est que plus tard, grâce à la persévérance du conservateur Gérald Van der Kemp, que le musée peut récupérer de vastes espaces, destinés aux réserves et à divers services de l'établissement, mais aussi à l'exposition de collections, comme le musée des carrosses qui, ajouté à l'installation en 2003 de l'Académie équestre dirigée par Bartabas, rend, au moins aux Grandes écuries de Versailles, un peu de leur activité équestre primitive, tout en devenant une annexe désormais indispensable au musée.

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