La guérison du serviteur (Jn 4, 43-54).

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1985

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Françoise Monfrin, « La guérison du serviteur (Jn 4, 43-54). », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.1985.1486


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Résumé Fr

Françoise Monfrin, La guérison du serviteur (Jn 4,43-54). Une nouvelle interprétation des sarcophages de Bethesda, p. 979-1020. Les deux scènes superposées du registre central des sarcophages dits «de Bethesda» ne se rapportent pas au même épisode de l'évangile de Jean (la guérison du paralytique de la piscine de Bethesda Jn 5, 1-18), car les protagonistes principaux des scènes sont vêtus différemment. Se pose donc la question de l'identification de la scène inférieure. L'analyse du schéma formel et une confrontation avec l'iconographie paléochrétienne des résurrections permettent de reconnaître la guérison du serviteur (ou fils) du centurion (ou fonctionnaire royal) (Mt 8, 5-13; Le 7, 1-10; Jn 4, 43-54), interprétation que confirme l'ordre du récit johannique. De l'important dossier patristique se dégage une ligne d'exégèse constante qui fait du centurion un type de l'Église des Gentils, l'associant souvent aux rois mages. Or, on voit que dans les lectionnaires occidentaux paléogra- (v. au verso) phiquement accessibles - donc sensiblement plus tardifs que les sources iconographiques et patristiques - la péricope du centurion est généralement assignée à l'un des trois dimanches suivant l'Epiphanie, commémoration, en Occident, de la première manifestation du Christ aux Gentils. Le dossier patristique offre donc peut-être les premières traces de la mise en place d'une lecture liturgique fixe qui n'apparaîtra réellement que plus tard, mise en place que confirme cette nouvelle interprétation des sarcophages de Bethesda.

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