Prosopographie et recherche de continuité historique : l'exemple des Ve-VIIe siècles

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1988

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Martin Heinzelmann, « Prosopographie et recherche de continuité historique : l'exemple des Ve-VIIe siècles », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.1988.2970


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Martin Heinzelmann, Prosopographie et recherche de continuité historique : l'exemple des Ve-VIIe siècles, p. 227-239. Dans le cadre d'une étude de continuité prosopographique à l'époque de la formation des royaumes barbares en Gaule, un premier aspect concerne les descendants des officiers germaniques ayant occupé, aux IVe-Ve siècles, des positions clés dans l'armée romaine, acquérant de la sorte un rang social très élevé pour eux et leurs familles à l'intérieur de l'Empire. D'autre part, certaines grandes familles du royaume franc du VIIe siècle se vantaient encore de leur origine lointaine et glorieuse ; mais à cause des difficultés d'ordre anthroponymique, il est délicat d'établir des liens directs entre la 'noblesse militaire' du Bas Empire et ces familles du VIP siècle, sauf en ce qui concerne les familles dynastiques, visigothique, burgonde, et mérovingienne. C'est largement grâce à cet état de la (v. au verso) recherche que le rôle des dynasties, dans la construction de nouveaux états, était surestimé, au détriment des autres grandes familles. En ce qui concerne l'aristocratie sénatoriale d'origine gallo-romaine, une certaine continuité depuis la fin du IVe jusqu'au VIIe siècle est aujourd'hui acceptée par les chercheurs, sans que l'on puisse toujours la démontrer. Dans cette perspective, les nombreuses listes épiscopales de la Gaule apportent un éclairage privilégié : l'hérédité de la charge épiscopale et la mainmise subséquente de familles sénatoriales sur cette dignité à l'intérieur d'une cité ou d'une province ecclésiastique au même titre que la permanence de patronymes traditionnels dans ces familles, font des listes épiscopales un instrument de premier ordre, susceptible de mettre en lumière la continuité des liens familiaux à travers le temps (du IVe au VIIe siècle) et entre les différents sièges épiscopaux.

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