Τας παλαίας πεντεδραχμίας : un stratagème de Polyen et le monnayage d'argent des rois de Macédoine de 413 à 360 av. J.-C.

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2000

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Selī́nī Psōmá, « Τας παλαίας πεντεδραχμίας : un stratagème de Polyen et le monnayage d'argent des rois de Macédoine de 413 à 360 av. J.-C. », Revue Numismatique, ID : 10.3406/numi.2000.2279


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Résumé En Fr

Summary. - The article proposes the correction jievréopa/jiov (for jiévxe ôpa%uo:ç) in Polyaenus, Stratagemata, III, 10, 14, meaning a coin. The striking of Pentedrachms was very rare in Antiquity. In a Delphic list of accounts the term is applied to gold Attic weight staters struck by Philipp II and Alexander III. However the 10,9 g staters of Perdiccas III were all struck on a high-quality silver alloy. This denomination had been introduced by Archélaos, and it was continued by his successors, from Aeropos to Perdiccas III. The study of types and weights of the silver coins of these kings shows that they followed the system in use already by Perdiccas II, and that the only monetary innovation introduced by Archélaos was the stater of 10,9 g. Two other passages of Polyaenus (III 10, 1 and IV 10, 2) and another of Ps- Aristoteles, Œconomicus (II 24), are also discussed.

. - La correction de névxe ôpa%|xàç en rceviéôpaxnov dans un passage du livre III des Stratagèmes de Polyen s'avère indispensable pour la compréhension du texte, le terme jrevxéôpaxjaov désignant une monnaie frappée. La frappe de pentedrachma fut rare dans le monde antique : dans un compte de Delphes du printemps de 321, il désigne le triobole d'or (ou quart de statère d'or) de poids attique. De plus, la frappe de pentedrachma fourrés par Perdiccas III est contredite par la documentation numismatique, étant donné que les statères de 10,9 g sont frappés en bon argent. Le système de dénominations de Perdiccas III resta celui de ses prédécesseurs depuis Archélaos. L'étude des poids et des types des monnaies d'argent des rois de Macédoine d'Archélaos à Perdiccas III montre que l'introduction d'une nouvelle dénomination (ces statères de 10,9 g) fut la seule innovation. Ce passage qui témoigne de la situation critique du point de vue financier de Timothée lors des campagnes pour la reconquête d'Amphipqlis ne peut être utilisé, comme l'avait pensé M. Price, pour prouver un changement radical sous Archélaos. Trois autres passages, de Polyen (III, 10, 1 et IV, 10, 2) et de Y Economique d'Aristote (II, 24) dérivant tous de la même source antique sont aussi discutés.

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