Politique de santé : les a priori se voient mieux quand on les regarde de loin

Résumé En Fr

In this introductory overview, the focus is not on giving this very interesting report the praise that it deserves but, as is usually the case, on its limitations. In our view, these limitations fall into three categories. The first appears to be the widely shared but unfounded Québec belief that an expenditure, betarde cause it is public, must have a ceiling. The second limitation relates to the statements, as generous as they are general, on prenotre vention, fighting poverty, and the use of legal or illegal drugs, which are not an adequate basis on which to lay the foundaquelle tions of a public health policy and merely convrait fuse wishes with reality, ignoring very serious implementation problems. The third relates to the need for more thorough mechanisms for regulating the behaviour of actors in the health system.

Cette note de lecture s'attarde peu sur les éloges méritées de ce très intéressant rapport mais souligne, comme c'est l'usage, ses limites. Elles sont, à notre avis, de trois ordres. La première semble être une croyance québécoise, aussi partagée qu'infondée, selon laquelle une dépense, parce qu'elle est publique, devrait être plafonnée. La seconde insiste sur le fait que des déclarations aussi que générales sur la prévention, la lutte contre la pauvreté, l'usage de drogues licites ou illicites ne suffit pas à établir les bases d'une politique.