Coopération et reformulation des savoirs en sciences sociales : des historiens à l’Université d’Abidjan (1960-années 1980)

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2014

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Marie-Albane De Suremain, « Coopération et reformulation des savoirs en sciences sociales : des historiens à l’Université d’Abidjan (1960-années 1980) », Outre-Mers. Revue d'histoire, ID : 10.3406/outre.2014.5122


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Résumé Fr

De la fondation de l’Université d’Abidjan en 1964 jusqu’au début des années 1980, les historiens français en coopération ont activement participé à l’essor du département d’histoire au sein de la Faculté des lettres. L’expérience de la coopération pendant plusieurs années a eu un impact certain sur les pratiques d’enseignement et de recherche de ces jeunes historiens. Les programmes d’enseignement se sont nettement africanisés au cours des années 1970 et les thématiques de recherche de la plupart des coopérants se sont décentrées sur les relations entre l’Occident et l’Afrique ou sur l’histoire de l’Afrique. L’expérience de la coopération a été pour ces historiens l’occasion de partager avec de jeunes collègues ivoiriens, en nombre croissant, des conditions de recherche particulières : difficulté d’accès à des sources écrites mais aussi proximité de terrains d’enquête africains, accès à des sources orales, archéologiques... Leur production historique s’en est trouvée transformée, aussi bien pendant leur séjour en coopération qu’à leur retour en France, même si la reconnaissance des travaux menés à l’Université d’Abidjan n’allait pas de soi dans un contexte scientifique plus centré sur l’Occident. Toutefois, les conditions de recherche expérimentées, de concert avec des collègues historiens africains, l’isolement à l’égard de certains débats hexagonaux ont été l’occasion pour ces coopérants de renouveler en profondeur l’histoire de l’Afrique et de contribuer aussi à l’évolution des sciences sociales.

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