Qui profite de l'ouverture à la concurrence des monopoles publics ?

Fiche du document

Date

2006

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Anne Drumaux et al., « Qui profite de l'ouverture à la concurrence des monopoles publics ? », Politiques et Management Public, ID : 10.3406/pomap.2006.2332


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

La libéralisation des services publics de réseau a considérablement modifié la structure de ce secteur, dominé il y a 20 ans par l'omniprésence de monopoles publics. Cet article a pour but de faire le point sur les effets de cette politique, tant au niveau des prix et de la qualité, qu'en terme de soutenabilité. L'ouverture à la concurrence a en effet toujours été justifiée par la promesse de gains d'efficacité pour l'économie dans son ensemble mais aussi de répercutions favorables au niveau des utilisateurs. Mais qui profite de l'ouverture à la concurrence des monopoles publics ? Au plan macroéconomique, le bilan est contrasté. D'une manière globale, l'évolution des prix ne démontre pas une tendance à la baisse durable et n'est pas explicable essentiellement par l'ouverture. Si les consommateurs à faibles revenus sont relativement plus protégés, l'évolution des prix à la consommation des ménages et des prix industriels n'est pas parallèle. La qualité quant à elle, véritable préoccupation de différents acteurs dont la Commission Européenne, est cependant très mal documentée : la qualité perçue est en effet privilégiée par rapport à des mesures plus objectives. Au plan microéconomique, les systèmes de tarification montrent une tendance à la multiplication des formules tarifaires qui mêlent discrimination et différenciation, et ce d'autant plus qu'un véritable bilan de la qualité des services est absent. Il y a donc un véritable agenda de recherche sur l'évaluation du rapport qualité-prix des SIEG en Europe qui devrait respecter les principes suivants : collecte d'une information utile et pertinente au niveau national, respect du principe de subsidiarité par l'association des régulateurs sectoriels et nationaux et principe d'indépendance.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en