1971
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Germaine de Montmollin, « Probabilités subjectives des relations d'amitié », L'Année psychologique, ID : 10.3406/psy.1971.27753
Faisant suite aux recherches de De Soto et Kuethe sur les probabilités subjectives des relations interpersonnelles, deux hypothèses sont testées : 1. A mesure que croît le nombre de couples d'amis, la probabilité que la relation d'amitié soit perçue comme transitive de la première à la dernière personne diminue ; 2. A mesure que croit le nombre de relations d'amitié de la première personne, la probabilité que la relation d'amitié soit perçue comme une caractéristique générale de la première personne croît. Les deux hypothèses sont vérifiées. Les propriétés des relations interpersonnelles ne peuvent donc pas être considérées comme mathématiques au sens strict du mot. De plus, les possibilités observées sont proches du point neutre de l'échelle (« chances égales ») ; ainsi les relations en elles-mêmes sont une condition nécessaire, mais non suffisante pour que les règles de transitivité et de généralité s'appliquent : dans la perception ou la représentation des relations d'amitié, les processus dinfèrence semblent dépendre également des informations disponibles quant aux personnes.