Probabilités subjectives des relations d'amitié

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1971

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Germaine de Montmollin, « Probabilités subjectives des relations d'amitié », L'Année psychologique, ID : 10.3406/psy.1971.27753


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Résumé En Fr

Summary From De Soto and Kuethe's study on subjective probabilities of interpersonal relations (1959), the experiment is designed to test two hypotheses : the number of friendship relations between hypothetical persons is assumed to decrease the probability that friendship can be perceived as transitive and to increase the probability that it can be perceived as general. Results support the hypotheses ; then, properties of interpersonal relations cannot be seen as mathematical as in the proper meaning of this term. Furthermore, the observed probabilities are near to the neutral point of the scale (equiprobability of no and yes) ; then, relations as themselves are a necessary, but not sufficient condition for rules of transitivity and generality to be applied ; in the field of perceived friendship relations, processes of inference should be determined by informations about some properties of persons.

Faisant suite aux recherches de De Soto et Kuethe sur les probabilités subjectives des relations interpersonnelles, deux hypothèses sont testées : 1. A mesure que croît le nombre de couples d'amis, la probabilité que la relation d'amitié soit perçue comme transitive de la première à la dernière personne diminue ; 2. A mesure que croit le nombre de relations d'amitié de la première personne, la probabilité que la relation d'amitié soit perçue comme une caractéristique générale de la première personne croît. Les deux hypothèses sont vérifiées. Les propriétés des relations interpersonnelles ne peuvent donc pas être considérées comme mathématiques au sens strict du mot. De plus, les possibilités observées sont proches du point neutre de l'échelle (« chances égales ») ; ainsi les relations en elles-mêmes sont une condition nécessaire, mais non suffisante pour que les règles de transitivité et de généralité s'appliquent : dans la perception ou la représentation des relations d'amitié, les processus dinfèrence semblent dépendre également des informations disponibles quant aux personnes.

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