Les productions ligneuses intensives : une solution aux excédents agricoles ?

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1990

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Jean-Charles Hautcolas et al., « Les productions ligneuses intensives : une solution aux excédents agricoles ? », Revue d’Études en Agriculture et Environnement (documents), ID : 10.3406/reae.1990.1225


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Résumé En Fr

Can intensive forestry help to shorten agricutture surplus ? This paper focuses on a regional linear programming model able to simulate the competition between food-crops (namely cash-crops) and intensive ligno-cellulosic crops (Short Rotation Forestry of poplars). The competition is examined from the farmers' point of view but also from the Common Agricultural Policy one. Farmers are supposed to maximize their individual income and the CAP objective is to reduce agricultural supports. Applied to a medium intensity area, the model shows the impossibility of satisfying simultaneously both interdependent objectives when SRF are cultivated on the farms instead of cash-crops. The available financial support provided by a decrease of food-crops can't compensate the low SRF profitability, even if a global transfer is done. In order to reach the previous two objectives (micro and macro), prices of wood should approximately be twice higher. These results suggest to reconsider the basic hypothesis of the model, as drastic CAP changes may intervene in a near future and favour non-food crops cultivation by farmers.

Cet article présente un modèle régional de programmation linéaire permettant d'analyser les substitutions possibles entre des cultures alimentaires et des productions ligneuses intensives. Ces substitutions sont analysées en tenant compte simultanément des contraintes économiques et financières des producteurs agricoles et des objectifs plus globaux de maîtrise des dépenses de la politique agricole commune. Ce modèle montre que l'introduction d'une production intensive de bois (le peuplier est pris comme exemple) dans des systèmes de production situés en région agricole moyennement intensive ne permet pas une convergence entre les objectifs économiques des agriculteurs et les objectifs de maîtrise des aides à l'agriculture, compte tenu des prix actuels des cultures alimentaires et du bois (hypothèse 120 F par tonne de matière sèche sur pied). Un doublement du prix du bois, toutes choses égales par ailleurs, semble nécessaire pour obtenir cette convergence. Toutefois, l'incidence sur la diminution des aides agricoles reste faible, 2 % environ. Ce résultat suggère d'inscrire la modélisation dans un cadre différent où les prix agricoles seraient remis en cause et où la production de bois irait de pair avec l'agrandissement des exploitations.

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