De l'utilité sociale du contrôle public de la qualité minimale des vins

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2002

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Pierre-Alain Jayet et al., « De l'utilité sociale du contrôle public de la qualité minimale des vins », Revue d’Études en Agriculture et Environnement (documents), ID : 10.3406/reae.2002.1677


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Résumé En Fr

About the social opportunity of public regulation on low quality wines This paper deals with the endogenous choice of wine quality by two professional organisations controlled or not by a regulating body. For this purpose, we propose a model based on a continuum of consumers (characterised by a taste parameter ) and of producers (characterised by a performance parameter ). It is assumed that as quality increases, production cost expands while yield per unit of acreage declines. The market prices of the two (given) qualities are the perfectly competitive prices. Assuming perfect competition, the two professional organisations decide simultaneously the quality level in which they engage their producers. When quality is determined according to pro-ducers' profits, the equilibrium solution is zero differentiation. Quality differentiation occurs when the highest quality is provided by a public authority. Finally, we show that the socially optimal level of differentiation occurs when the regulating authority selects the level of the lowest quality. This result leads us to provide welfare estimates and guidelines to the French Institut national des appellations d'origine as an efficient public authority regulating wine qualities.

Une classification hiérarchique des vins est fréquemment observée dans de nombreuses zones d'appellation viticole. La question du choix de la qualité et de l'intérêt de la protéger par la puissance publique est alors posée. Le papier aborde les stratégies en qualité adoptées par deux organisations professionnelles soumises ou non à un contrôle public, qui sélectionnent aussi le niveau de qualité des producteurs qui leur sont affiliés. Dans le modèle proposé, les prix, quantités et qualités sont déterminés de façon endogène. Si les deux organisations choisissent simultanément leur qualité dans une optique de profit, le jeu étudié conduit à l'absence de différenciation. Il y a différenciation lorsque le niveau de qualité haute est déterminé par une instance publique. Mais le niveau optimal social de différenciation est obtenu si l'autorité publique s'engage sur la qualité basse. Dans le cas des produits viticoles, ce dernier résultat renforcerait la conception d'un Institut des appellations préférentiellement tourné vers la défense des produits de qualité la moins élevée. Il suggère aussi que la garantie publique prenne la forme d'un niveau minimal de qualité s'imposant à tous les producteurs de la zone considérée, les producteurs engagés sur la qualité haute choisissant alors d'eux-mêmes le niveau de différenciation socialement optimal.

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