Hans-Jürgen Steinmann : Träume und Tage. Un roman représentatif de la littérature de la R.D.A. à l’ère «du planificateur et du dirigeant»

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1976

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Liliane Crips, « Hans-Jürgen Steinmann : Träume und Tage. Un roman représentatif de la littérature de la R.D.A. à l’ère «du planificateur et du dirigeant» », Recherches Germaniques (documents), ID : 10.3406/reger.1976.956


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Résumé De Fr

Hans-Jürgen Steinmann : «Träume und Tage». Ein repräsentativer Roman der DDR-Literatur in der Ara des «Planers und Letters». Die Jahre 1964-1971 standen in der DDR unter der «Perspektive des Planers und Leiters». Diese gesellschaftspolitische Zielsetzung schlug sich auch in den Weisungen nieder, die die DDR-Führung den Schriftstellern ausgab, und bildet den kulturpolitischen Rahmen, innerhalb dessen die literarischen Werke der Zeit zu verstehen sind. Wenn dabei die Literatur auch nicht sklavisch den kulturpolitischen Maximen folgt — wie die Totalitarismustheorie falschlich behauptet — , kann am Roman von Steinmann der Einfluß der Grundorientierung auf Thematik, Motive und Formen der Literatur erfaßt werden. Im Mittelpunkt des Werkes stehen die Probleme des sozialistischen Industriemanagers, der zwar in Konflikt mit der Parteiführung geraten kann, dessen Auseinandersetzungen mit den Prinzipien der sozialistischen Demokratie aber nicht über Ansätze hinaus entfaltet werden. Da die Grundstruktur der Produktion nicht zur Debatte steht, werden Strukturdefekte auf moralischer Ebene erklärt. Die Bemühung des Autors, die Beziehungen innerhalb des Betriebes als harmonisch aufzuzeigen, führt einerseits zu einer unglaubwürdigen Darstellung der Arbeitswelt, andererseits zu einer stilistischen Verwässerung.

L’évolution de la société de la RDA au cours des années 1964-1971 se situe dans la «perspective du planificateur et du dirigeant». Cette orientation politique inspire également les responsables culturels, lorsqu’ils définissent les grands thèmes proposés aux écrivains, et constitue le cadre général dans lequel il faut replacer la création littéraire de cette époque. Même si, comme la plupart des auteurs, Steinmann ne se soumet pas servilement aux directives officielles — contrairement aux affirmations avancées par les zélateurs de la théorie du totalitarisme — l’étude de son roman révèle l’influence incontestable de la politique culturelle au niveau des thèmes, des motifs et des formes littéraires. L'œuvre est centrée sur les problèmes du «manager» socialiste à qui il peut arriver d’entrer en conflit avec le SED, sur un point précis, mais ne pose que très superficiellement les questions de fond de la démocratie socialiste. L’hypothèse d’une transformation des structures étant exclue du débat, les conflits provoqués par des carences structurelles sont uniquement abordés sur le plan de la morale individuelle. Les efforts déployés par le romancier afin d’exalter l’harmonie des rapports sociaux existant à l’intérieur de l’entreprise aboutissent à une représentation littéraire du monde du travail sans grande crédibilité ainsi qu’à une expression formelle très édulcorée.

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