Une tragédie optimiste. L’image de la femme et la conception de la morale dans le roman de la R.D.A. (1949-1964)

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1978

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Liliane Crips, « Une tragédie optimiste. L’image de la femme et la conception de la morale dans le roman de la R.D.A. (1949-1964) », Recherches Germaniques (documents), ID : 10.3406/reger.1978.980


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Résumé De Fr

Eine optimistische Tragödie. Das Bild der Frau und die Auffassung der Moral im DDR-Roman (1949-1964). In einem Land wie die DDR, wo offiziell behauptet wird, es gäbe sowohl in der Theorie als auch in der Praxis eine vollkommene Gleichberechtigung von Mann und Frau, und wo der Literatur eine didaktische Funktion obliegt, ist das Bild der Frau bei den meisten Schriftstellern ziemlich idealisiert. Zahlreiche Hindernisse, mit denen die Frauen in der sozialen Wirklichkeit konfrontiert sind, werden infolge dieser Ideologisierung ausgeblendet. Von den “Aufbauromanen” zu den “Bitterfelder Romanen” ist jedoch eine spürbare Wandlung eingetreten. In den fünfziger Jahren lösen Avantgarde-Figuren erstaunlich leicht alle Schwierigkeiten, die durch ihren Eintritt in die Arbeitswelt entstehen — worauf überhaupt das Problem der Frauenemanzipation reduziert wird. Am Anfang der sechziger Jahre dagegen wird die Psychologie der Heldinnen vertieft und manche Schriftsteller wie K. H. Jakobs, C. Wolf und E. Neutsch schrecken nicht davon zurück, an dem in der DDR noch vorherrschenden spießbürgerlichen Puritanismus eine ziemlich heftige Kritik zu üben. Jedoch wird das Eingreifen der S.E.D. in die Privatsphäre des Individuums als Prinzip niemals in Frage gestellt.

Dans un pays comme la R.D.A. où il existe, selon les autorités, une totale égalité de droit et de fait entre homme et femme, et où la littérature est explicitement investie d’une fonction didactique, l’image de la femme qu’évoquent la plupart des romanciers est assez idéalisée et occulte nombre d’obstacles auxquels elle se heurte dans la réalité quotidienne. On constate cependant une évolution entre les «Aufbauromane» et les «romans de Bitterfeld». Dans les années cinquante, les auteurs choisissent en général des héroïnes d’avant-garde, résolvant avec une facilité stupéfiante toutes les difficultés que peut soulever l'insertion des femmes dans le monde du travail — à quoi ils réduisent, d’ailleurs, le problème de l’émancipation. Au début des années soixante, par contre, la psychologie des personnages est plus nuancée, et certains romanciers comme K. H. Jakobs, C. Wolf et E. Neutsch, n’hésitent pas à critiquer assez vivement le puritanisme moralisateur encore largement dominant dans la société est-allemande. Jamais, toutefois, le principe de l'intervention du S.E.D. dans la vie privée des individus n’est remis en cause.

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