Métamorphoses. L’image de la femme et la conception de la morale dans le roman de la R.D.A. (1964-1976)

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1979

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Liliane Crips, « Métamorphoses. L’image de la femme et la conception de la morale dans le roman de la R.D.A. (1964-1976) », Recherches Germaniques (documents), ID : 10.3406/reger.1979.992


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Résumé De Fr

Wandlungen. Das Bild der Frau und die Auffassung der Moral im DDR-Roman (1964-1976). Im Vergleich zur bemerkenswerten Kontinuität und Stringenz der SED - Auffassung in der Frage der Frauenemanzipation, die beharrlich auf einen durch Berufstätigkeit ermöglichten Aufstieg reduziert wird, kann die literarische Gestaltung dieses Themas in den Jahren 1964-1976 wider-sprüchlich scheinen. Gemäß dem von Politikern und Kulturpolitikern definierten "Blickwinkel des Planers und Leiters" geben Schriftsteller wie Martin Viertel, Anna Seghers, Fritz Selbmann. Hans-Jürgen Steinmann, Erik Neutsch und Helfried Schreiter ein Bild der Familie wider, das durch zahlreiche "Relikte" aus einer anscheinend längst nicht überwundenen Vergangenheit gekennzeichnet ist. Eine Wandlung der durch Herrschaftsverhältnisse geprägten Geschlechterbeziehung wird kaum angedeutet. Alle bestehenden Probleme werden ausgeklammert : übrig bleibt einzig und allein die Frage der optimalen beruflichen Leistung des - männlichen oder weiblichen - Leiters. Dagegen nehmen andere Autoren wie Günter de Bruyn, Brigitte Reimann, Christa Wolf oder Gerti Tetzner zur herrschenden Ideologie des Produktivismus eine kritische Einstellung ein, und verlegen die Emanzipation in einen Freiheitsraum außerhalb des obligaten sozialen Aufstiegs.

Face à la continuité et à la cohérence remarquables dont a toujours fait preuve le S.E.D. dans sa conception de l'émancipation des femmes, assimilée à une promotion grâce à l’activité professionnelle, la démarche des romanciers, dans les années 1964-1976, peut sembler contradictoire. Se conformant à la perspective définie par les responsables politiques et culturels, des écrivains comme Martin Viertel, Anna Seghers. Fritz Selbmann, Hans-Jurgen Steinmann, Erik Neutsch et Helfried Schreiter donnent de la vie familiale une image caractérisée par de nombreuses «survivances» d'un passé, apparemment loin d'être révolu. Un dépassement de rapports hommes-femmes basés sur la domination est à peine esquissé, tous les problèmes existants étant gommés au profit d'un seul : celui de l'efficacité professionnelle optimale du cadre - masculin ou féminin. Par contre, d'autres auteurs tels que Günter de Bruyn, Brigitte Reimann, Christa Wolf ou Gerti Tetzner s’inscrivent en faux contre l'idéologie productiviste dominante et situent l'émancipation dans un espace de liberté, hors d'une ascension sociale obligée.

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