Wider die fruchtlose Endgültigkeit. Zur Poetik von Claude Vigée

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2003

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Résumé De Fr

Das Werk des elsässischen Juden Claude Vigée kennzeichnet sich durch eine auffällige Distanz gegenüber eingespielten Distinktionen, populären Genres, (hoch-) sprachlichen Standards und tonangebenden Trends in der abendländischen Literatur. Seine Schrift L'extase et l’errance von 1982 ist insofern erhellend, als er hier die tieferen Motive für seine gewisse Verweigerungshaltung offen legt. Deutlich wird, inwiefern diese Haltung auf eine theoretische Verarbeitung der spezifischen Erfahrungen zurückzuführen ist, die er als Jude mit der abendländischen Zivilisation, insbesondere im Hinblick auf den Holocaust, gemacht hat. So arbeitet er an einer Entwöhnung von Denkweisen, auf denen der eigentümliche Erfolg dieser Zivilisation zu beruhen scheint, die sich aber auch als Wurzel ihres spirituellen Ruins erwiesen haben. Zum Angelpunkt für dieses kritische Umdenken wird ein Schlüsseltext des Abendlandes, die Bibel, der jedoch im Rahmen der abendländischen Zivilisation kaum als solcher lebendig geworden ist. Von hier aus wird es Vigée möglich, einen ganz neuen, kritisch verfremdenden Blick auf offizielle Hochleistungen der abendländischen Kultur (wie die Werke von Hölderlin, Rilke, Kafka, T. S. Eliot, Baudelaire, Proust) zu werfen, ohne sich dabei in einen unüberbrückbaren Gegensatz zu dieser Kultur zu manövrieren.

Contre la stérilité de l’irrémédiable. Réflexions sur la poétique de Claude Vigée (D) L’œuvre du Juif alsacien Claude Vigée se caractérise par une distance frappante par rapport aux distinctions usuelles, aux genres populaires, aux standards stylistiques et aux tendances à la mode dans la littérature occidentale. Son texte de 1982 intitulé L’extase et l’errance est éclairant en ce sens qu’il dévoile les mobiles profonds d’une certaine attitude de refus qui est la sienne. Il apparaît clairement qu’elle procède d’un travail théorique sur la spécificité de l’expérience qu’il a faite de la civilisation occidentale, en tant que Juif, notamment celle de l’Holocauste. C’est ainsi qu’il s’efforce de se dégager des modes de pensée sur lesquels semble reposer le succès spécifique de cette civilisation mais qui se sont révélés être à l’origine de sa ruine spirituelle : le point d’appui choisi pour cette réorientation critique de la pensée est la Bible, texte clé pour la civilisation de l’Occident, certes, mais qui n’y a guère joué en tant que tel un rôle vivant. Partant de là, Vigée est en mesure de porter, dans une distance critique, un regard tout à fait neuf sur certaines œuvres tenues officiellement pour majeures de la culture occidentale (par exemple celles de Hölderlin, Rilke, Kafka, T. S. Eliot, Baudelaire, Proust), sans pour autant s’enfermer dans une opposition irréconciliable à cette culture.

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