1997
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Catherine Capron, « Permanences et mobilités dans la société d'une petite ville industrielle, Limbourg au milieu du XIXe siècle. », Revue du Nord, ID : 10.3406/rnord.1997.5240
Au milieu du XIXe siècle, la petite localité de Limbourg, située le long de la Vesdre, s'insère progressivement dans la région urbaine et industrielle de Venders vouée à l'industrie de la laine. Malgré l'essor économique, le chiffre de la population de Limbourg ne connaît qu'un accroissement modéré. Parmi les habitants, la propension à demeurer dans la localité étonne vu l'intensité des échanges migratoires qui caractérise la petite ville. C'est cette sous-population immobile, identifiée grâce au couplage des registres de population, que nous avons décrit. A ce groupe des stables constitué en grande partie d'autochtones correspond une stabilité socioprofessionnelle qui met à mal l'idéal bourgeois de promotion issus de la révolution française. Au milieu du XIXe siècle, Limbourg, produit de la révolution industrielle, est une ville fermée voire renfermée !