Influences occidentales dans l’orfèvrerie brancovane

Résumé En Fr

: Western influences in the Brancovan Silverware. In the last decades of the XVIIth century the relations between the Romanian countries and West, especially Venice intensify, representing an attempt to get closer to the Western Latin world. Artistically, these relations are expressed by a large number of imported silverware objects. The Cantacusins would bring their art objects from Venice. A number of silverware objects offered to the Cotroceni, Radu Vodă dintr-un Lemn, Supratele and Comana monasteries bear the imprint of Venitian craftsmen. Constantin Brâncoveau gave to the Mănăstirea dintr-un Lemn a piece of silverware signed by the Venitian artist Gerolamo Campagniani. The integration of objects bearing the imprint of famous craftsmen from silverware centers (Ausburg. Nürnberg, Riga, Venice, etc.) within the Romanian Silverware, the relations with Transylvania, were already traditional as far as silverware was concerned, as well as the relations with the already known Balkan silverware (chiproviceni masters -Fr. Marcanić), and Hey prove the existence of economic relations and wider preoccupation for the European art. The preference for objects made in the style of late Renaissance and Baroque, by foreign craftsmen, is significant for the tastes and inclinations of the Brancovan time and can be regarded as an influence of the western spirit. The orders for foreign craftsmen express an orientation of the commanditaires’ taste towards those forms of art that were to influence the works of Romanian craftsmen. The role of the silverware objects in the whole of the Romanian art in the Brancovan epoch is very important throurgh the spreading of typical floral motifs, though the silverware made in Transylvania, stone carving, wood carving, embroydery and the decoration of old books during Șerban Cantacuzino and Constantin Brâncoveanu times.

: Influences occidentales dans l’orfèvrerie brancovane. Pendant les dernières décennies du XVIIème siècle, on a intensifié les relations des Pays Roumains avec 1’ Occident et surtout avec Venise, relations importantes qui ont représenté une tentative d’approcher nos pays du monde latin occidental. Sur le plan artistique, ces relations s’expriment par la présence de nombreux objets d’orfèvrerie importés. Les Cantacusins emportaient de l’art de Venise. Une série d’objets d’orfèvrerie donnés aux monastères, de Cotroceni, Radu Vodă, Dintr-un Lemn (D’un Seul Bois), Surpatele et Comana, portent la marque des maîtres vénitiens. Constantin Brâncoveanu a donné au Monastère Dintr-un Lemn (D’un Seul Bois) une reliure signée par l’artiste vénitien Gerolamo Campagnani. L’intégration des objets ayant la marque des maîtres des centres d’orfèvrerie comme Augsburg, Nürnberg, Riga, Venise, dans l’ensemble des orfèvreries roumaines, les relations avec la Transylvanie, étaient déjà traditionnelles en matière d’orfèvrerie, ainsi que les relations déjà connues avec l’orfèvrerie balcanique (Fr. Marcanić), prouvent l’existence des relations économiques et des préoccupations plus étendues pour l’art européen. La préférence pour les objets réalisés dans le style de la Renaissance et du Baroque par les maîtres étrangers exprime l’orientation du goût des commanditaires vers les formes d’art qui vont influencer les oeuvres des artistes autochtones. Le rôle des objets d’orfèvrerie dans l’ensemble de l’art des Pays Roumains de l’époque brancovane et très important grâce a l’étendue des motifs floraux typiques par l’orfèvrerie travaillée en Transylvanie, la sculpture en bois, pierre, dans la broderie et même dans la décoration des livres des églises pendant les règnes de Șerban Cantacuzino et Constantin Brâncoveanu.