Lettre de Antoine Gouan à Jean-François Séguier, 1783-09-17

Fiche du document

Date

17 septembre 1783

Discipline
Type de document
Langue
Identifiant
Licences

CC-BY-4.0 , Bibliothèque Carré d'Art, Nîmes


Mots-clés 0

Botanique

Sujets proches Fr

honestum

Citer ce document

Antoine Gouan et al., « Lettre de Antoine Gouan à Jean-François Séguier, 1783-09-17 », Archives savantes des Lumières. Correspondance, collections et papiers de travail d'un savant nîmois : Jean-François Séguier (1703-1784), ID : 10.34847/nkl.d7bfhp71


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

[fol. 209] Montpellier 17 septembre 1783. M. et cher ami, il ne se présente point d’occasion pour vous répondre à la lettre du 21 août et je m’empresse de vous donner mon petit avis concernant vos plantes. 1°. L’ombelle avec ses semences parait appartenir à une plante que je cultive et que je rapporte au Panax siculum ebuli ant. pastinacœ folio. Boccon. Seu cachrys hungarica panacis folio edutis Tourn. où vous lirez d’autres synonymes. Elle fleurit bien et graine de même chez moi depuis 8 ou 9 ans. 2°. Je ne vois pas quelle est la plante dont vous m’envoyez une feuille à long pétiole, si vous en avez plusieurs plantes, envoyez une chez Mme Chabanel, car son cousin et mon ami Allut d’Uzès passera dimanche ou lundi et s’en chargera. Néanmoins, je la rapporte à une Ombellifère ou à une Dipsacée, surtout si elle a les feuilles apposées. 3°. Je pense que vos deux bulbes d’Antholyza n’appartiennent pas à la même espèce, car les tuniques de l’une sont réticulées et non pas celles de l’autre. Elles ne peuvent être que l’Antholyza cumonia et l’Anth. Aethyopica. L’Anth. ringens me fleurit tous les ans en janvier et vous l’avez sans doute chez vous puisque votre ami Baux l’a en quantité. Vous êtes, dotes vous, lassé de cultiver dans voir fleurir et moi [fol. 209v] qui depuis huit ans cultivais des Amaryllis étrangers, ennuyé de ne pas le voir fleurir, je les mis en pleine terre, j’en envoyai à Granier et à Baux, elles leur ont fleuri et non pas chez moi. Vous voyez que c’est bien une autre fatalité. Adieu mon bon et très cher ami, je vous embrasse bien sincèrement et suis tout à vous et votre serviteur. Gouan

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en