La pensée féministe dans les lieux de savoirs

Fiche du document

Date

13 mars 2023

Type de document
Langue
Identifiant
Source

Balisages

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2724-7430

Licences

CC BY SA 4.0 , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Joëlle Le Marec et al., « La pensée féministe dans les lieux de savoirs », Balisages, ID : 10.35562/balisages.1003


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Dans cet article, nous partons du genre comme une manière de vivre, enseigner, faire de la recherche, en prenant en compte l’ouverture à ce qui est vécu et fait, et à des savoirs produits, dans des situations où s’éprouvent très concrètement les rapports sociaux. L’enjeu est tout différent de la promotion d’une volonté politique d’égalité au sens classique. C’est donc à partir de l’attention à ces savoirs rendus visibles, par ce que le féminisme a fait à l’épistémologie considérée comme une pragmatique, que nous rendons compte ici de certaines pratiques qu’il est finalement assez peu fréquent de décrire à partir du quotidien vécu par les autrices elles-mêmes. Nous en avons retenu deux : il s’agit du brouillage revendiqué entre des réseaux et sociabilités intra et extra-académiques, la conversation étant alors une pratique quotidienne qui ouvre sans cesse des passages entre les espaces que nous fréquentons, et de l’espace du cours comme lieu de base d’une créativité possible. Dans un second temps, nous traiterons ensemble de ce que font une pratique de l’enquête et un mode d’attention structurés par le care à certaines de nos recherches, et notamment, à une vision du public des musées et de la médiation à laquelle nos travaux respectifs nous conduisent.

In this article, we start from gender as a way of living, teaching and doing research, taking into account the openness to what is lived and done, and to the knowledge produced in situations where social relations are very concretely experienced. The issue is quite different from the promotion of a political will for equality in the classical sense. It is therefore from the point of view of attention to this knowledge made visible, by what feminism has done to epistemology considered as a pragmatics, that we give an account here of certain practices that it is not very common to describe from the daily experience of the women authors themselves. We have selected two of them: the claimed blurring of intra- and extra-academic networks and sociabilities, with conversation being a daily practice that constantly opens up passages between the spaces we frequent, and the space of the course as a basic place of possible creativity. In a second step, we will discuss together what a practice of enquiry and a mode of attention structured by care do to some of our research, and in particular, to a vision of the museum public and of mediation to which our respective work leads us.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en