La relation épistolaire entre la Duchesse de Savoie et l’un de ses diplomates au xviie siècle, Benoît Cise de Grésy

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5 juin 2023

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Relations

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Avec Cecilia Russo est abordée la correspondance diplomatique, à travers l’exemple de Benoît Cise de Grésy (1612-1701), « informateur » (pour ne pas dire espion) de Marie-Christine, duchesse de Savoie. Originaire de France, mais vivant à Turin, elle voulait se tenir au courant de tout ce qui se passait à Paris, et avait pour cela créé « un véritable réseau d’informateurs […], très attentifs à rapporter non seulement les événements politiques, mais aussi les derniers potins mondains. » Cise, lui, était entré dans la carrière grâce à son oncle, qui était déjà diplomate des ducs de Savoie. À sa mort, il lui succéda dans sa charge. Entre Cise et cette grande dame, les relations étaient courtoises. Cependant, la comparaison entre les lettres qu’il écrivit, sur des sujets identiques, comme la mort de sa propre mère, à la duchesse et à son secrétaire, Caron de Saint-Thomas, montre qu’ils ne furent jamais intimes. Beaucoup de retenue avec l’une, l’expression d’une douleur vraie avec l’autre. Dans le domaine politique aussi, il se garde bien de toujours dire à la dame le fond de sa pensée.

Cecilia Russo discusses diplomatic correspondence through the example of Benoît Cise de Grésy (1612-1701), an "informer" (not to say spy) of Marie-Christine, Duchess of Savoy. Originally from France, but living in Turin, she wanted to keep abreast of everything that was happening in Paris, and to this end she had created "a real network of informers [...], very careful to report not only political events, but also the latest worldly gossip. "Cise, for his part, had entered the quarry thanks to his uncle, who was already a diplomat of the Dukes of Savoy. When he died, he succeeded him in his office. Relations between Cise and this great lady were courteous. However, a comparison between the letters he wrote on identical subjects, such as the death of his own mother, to the duchess and her secretary, Caron de Saint-Thomas, shows that they were never intimate. Much restraint with the one, the expression of true pain with the other. In the political sphere too, he was careful not to always tell the lady the substance of his thoughts.

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