Nisargadatta Maharaj devant les sciences humaines : éloge de l’homme sans qualité. Une anthropologie trouée ?

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9 février 2024

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Claude Fintz, « Nisargadatta Maharaj devant les sciences humaines : éloge de l’homme sans qualité. Une anthropologie trouée ? », IRIS, ID : 10.35562/iris.3924


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Dans un propos (indirectement et involontairement) iconoclaste, Claude Fintz se propose de mettre en perspective l’univers conceptuel des sciences humaines en le confrontant à la pensée d’un maître de l’advaïta indien contemporain, Nisargadatta Maharaj — tel que la reflète son disciple Ramesh S. Balsekar. Dans cet « entre » de la quête scientifique et spirituelle, seront mises en résonance les grandes notions de la philosophie du sujet. L’auteur fait l’hypothèse que cette paradoxale rencontre est susceptible de faire émerger le mystère d’une recherche en première personne où, dans le contexte d’une certaine philosophie de la conscience (mise en résonance avec la quête de Henri Michaux), le sujet regardant s’avère être le miroir de l’objet regardé. Cette apocalypse projette du vitriol sur les bulles conceptuelles que sont le prétendu sujet (et son libre arbitre), le savoir et l’imaginaire — autant de constituants des « sciences » humaines, bordées en fait par le néant, selon une anthropologie « trouée ».

In an (indirectly or involuntarily) iconoclastic subject, Claude Fintz proposes to put in perspective the conceptual universe of the humanities by confronting it with the thought of a master of contemporary Indian advaita, Nisargadatta Maharaj—as reflected by his disciple Ramesh S. Balsekar. In this “between” of the scientific and spiritual quest, the great notions of the philosophy of the subject will resonate. The author hypothesizes that this paradoxical encounter is likely to bring out the mystery of a first-person search where, in the context of a certain philosophy of consciousness (resonating with the quest of Henri Michaux), the looking subject turns out to be the mirror of the looked object. This apocalypse projects vitriol on the conceptual bubbles that are the so-called subject (and his free will), knowledge and imagination—all constituents of the human “sciences”, bordered in fact by nothingness, according to a “vacant” anthropology.

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