11 avril 2024
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Quesada Bahamon María Paula, « La construction d’une mémoire collective à travers la littérature : « Lindo y malo, ese muñeco » dans Pecado de Laura Restrepo », Textures, ID : 10.35562/textures.969
La mémoire est liée au temps ; elle se divise en plusieurs termes tels que le passé et le souvenir. Ces mots sont également récurrents dans le processus de création d’une histoire. Lorsqu’une histoire a plusieurs voix, références, perspectives ou notions communes, une collectivité émerge. Les postulats de Todorov et Halbwachs sur la mémoire, le souvenir, l’individualité et le collectif guident ce travail. Nous envisageons d’analyser la création de la mémoire collective autour du sicariato ou tueur à gages, à la lumière de l’histoire « Lindo y malo, ese muñeco », dans le roman Pecado (2016) de Laura Restrepo. Ce récit entrelace l’individuel et le collectif et permet de relire la réalité incarnée par le narcotrafiquant Pablo Escobar. Notre article a pour objectif, d’une part, de connaître l’intimité d’un enfant-sicaire depuis un angle personnel, insolite et symbolique. Et, d’autre part, il permet de reconstruire une réalité quotidienne et colombienne par le biais de multiples récits oubliés et marginalisés de la banlieue de Medellín en Colombie à la fin de l’année 1989 et au début des années 1990.