Opera, Excess, and the discourse of Luxury in eighteenth-Century England

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Date

29 juillet 2016

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XVII-XVIII

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Michael Burden, « Opera, Excess, and the discourse of Luxury in eighteenth-Century England », XVII-XVIII, ID : 10.4000/1718.409


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Prendre pour objet d’étude le lien entre l’excès et l’opéra peut sembler vain. L’opinion commune associe l’opéra au « luxe » et le lien fut établi dès le xviiie siècle. Pour ne prendre que deux exemples, le Daily Post dénonce en 1738 « le luxe à l’opéra » et en 1742 un commentaire de The New Dunciad souligne « le luxe de ses sonorités propres à mettre en péril la virilité ». Les études récentes portant sur le luxe de l’opéra du xviiie siècle s’attachent à des termes comme « efféminé », « étrange(i)té » ou « exotisme » souvent sans reconnaître combien ce discours s’inscrit dans les débats du moment sur le luxe et sur ce que signifiait « l’excès » pour le commerce, la société et la Grande Bretagne en général. Il s’agit ici de rendre à l’opéra sa place dans ces débats et de voir que l’accusation eut peu d’impact sur le genre lui-même et joua même un rôle prépondérant dans sa promotion.

It might seem a singularly pointless exercise to embark on a consideration of opera and the notion of luxury. Opera is, in common parlance, a “luxury” item, and there is no question that the connection between opera and luxury was made in the eighteenth century: to cite but two examples, in 1738, the Daily Post denounced “luxury at the opera,” while in 1742, the New Dunciad called it “the harlot-form soft sliding by” and commented on the genre’s “luxurious and effeminating sounds.” Modern commentaries on eighteenth-century opera which consider this connection have tended to focus on certain words within such texts – “effeminacy,” “foreign-ness,” or “exotic” – but do not often acknowledge that the overall discourse is not that of theatre criticism, but is the language of the luxury debates which centred on what such “excess” meant for trade, for society, and for Britain. This article considers the position of opera in these debates, and argues that despite the negative tone of much of the commentary, it had little effect on opera itself; indeed, it was in fact essential to its promotion to be thought luxurious.

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