The “force of commerce,” capitalism, and the common good in early American history

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2 janvier 2021

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XVII-XVIII

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Simon Middleton, « The “force of commerce,” capitalism, and the common good in early American history », XVII-XVIII, ID : 10.4000/1718.4666


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Cet article expose le débat concernant le rapport entre le commerce, le progrès, la création de richesse et le bonheur depuis les dix-septième et dix-huitième siècles jusqu’à aujourd’hui. Il avance l’argument suivant : dès l’origine, les analystes étaient divisés entre les optimistes qui louaient les potentialités lucratives et humanitaires du commerce et de la société civile, et des voix plus critiques qui décriaient l’intérêt personnel inhérent au commerce, intérêt justifiant divers processus antisociaux et déshumanisants, qu’il s’agisse de la parcellisation des terres communes, de la colonisation, ou encore de l’exploitation liée au travail pouvant aller jusqu’à l’asservissement et au commerce d’êtres humains. Dès avant les années 1840, ces positions opposées avaient provoqué un débat entre les chantres et les détracteurs du capitalisme concernant sa relation avec le bien commun. À en juger par les menaces contemporaines que font peser sur nos vies l’urgence climatique et la pandémie de Covid-19, ce débat reste essentiel. Le présent article expose brièvement l’historiographie récente concernant l’histoire du capitalisme en lien avec la Jeune Amérique, ainsi que la relation que cette historiographie entretient avec Marx et sa critique de l’économie politique classique ; il pose la question de savoir dans quelle mesure la critique marxiste représente un contrepoint efficace à l’éthique capitaliste et à ses effets sociaux. Il se termine par une réflexion sur des travaux critiques récents ayant Marx pour objet et affirme qu’une relecture renouvelée et revigorée de Smith et de Marx pourrait, à l’avenir, ouvrir des perspectives de recherche fructueuses.

The following reviews the debate regarding the connection between commerce, improvement, wealth creation, and public happiness from the seventeenth and eighteenth-centuries through to the modern day. From the beginning, I argued, commentators were divided between optimists who celebrated the profitable and humanitarian possibilities of a commerce and civil society, and more critical voices which decried the self-interested at the heart of commerce which justified anti-social and dehumanizing processes from enclosure, colonization, exploitation of labor to the point of enslaving and trading in human subjects. By the 1840s these contrasting positions had generated a debate between advocates and critics of capitalism and its relationship to the public good. Given the contemporary and existential threats of climate emergency and the global pandemic this debate clearly remains vital, and the paper considers, briefly, recent historiography concerning the history of capitalism and early America, its relationship to Marx and his critique of classical political economy, and the extent to which it offers an effective challenge to capitalist ethics and their social effects. It finishes with a discussion of recent, critical work on Marx and proposes that renewing and reimagining our engagement with Smith and Marx might lead to new and productive research directions in the future.

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